Restructuration de la sylviculture

En 2020, la superficie des forêts sera d’environ 16 millions d’hectares. La sylviculture doit être au service de ses acteurs afin de contribuer au développement socioéconomique comme à la protection des forêts. Ce sont les objectifs d’un projet que le Département général de la sylviculture lance.

La superficie des forêts sera d’environ 16 millions d’hectares en 2020.
Photo : Trân Viêt/VNA/CVN


«Nous allons privilégier l’investissement dans les forêts de production afin de générer des revenus pour les agriculteurs. Il faut aussi exploiter de nouvelles variétés d’arbres pour approvisionner les entreprises de transformation et d’exportation de bois», a expliqué  Nguyên Ba Ngai, directeur adjoint du Département général de la sylviculture.

Le ministère de l’Agriculture et du Développement s’intéresse non seulement à augmenter la superficie des forêts, mais aussi les revenus des sylviculteurs, agriculteurs et gardiens de forêt. La réglementation sur la taxe de service d’environnement leur donne cette opportunité. Frappant toute personne utilisant un tel service pour la rémunération de ceux qui le fournisse ou l’administre, elle a rapporté 2.300 milliards de dôngs lors de ces neuf derniers mois.

Encourager la paticipation
des investisseurs dans le reboisement

Dans le temps à avenir, l’État gèrera au plus 50% de la superficie des forêts, le reste revenant aux autres acteurs de l’économie. Les compagnies sylvicoles seront transformées en comité de gestion des forêts ou en société par actions dans laquelle l’État sera actionnaire majoritaire...  «Le budget public affecté à la sylviculture ira donc décroissant, et ce sont les autres investisseurs qui s’impliqueront dans la production, la transformation et la commercialisation des produits et services forestiers», a précisé M. Ngai.
«Le Vietnam est considéré comme l’un des fournisseurs mondiaux de bois. Nous avons besoin de technologies modernes pour élever la valeur ajoutée de nos produits. Nous devons d’abord trouver de bonnes variétés d’arbres, ce qui est un des avantages dont nous bénéficions naturellement, les développer, puis les exploiter», a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement, Cao Duc Phat.
Cette restructuration de la sylviculture est aussi conçue pour mieux assurer la protection des forêts vietnamiennes. Toutefois, la réalisation de ce projet implique de régler un certain nombre de points en matière d’aménagement forestier et foncier, de planification du développement de zones de premières matières et de transformation du bois...

Hai Vu/CVN

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