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Des soldats yéménites loyaux aux opposants Houthis dans la capitale Sanaa. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors de son point-presse quotidien, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, s'est félicité de cette initiative. "Nous sommes très contents de voir combien cette pétition peut attirer" de gens et c'est important de "mettre la pression sur les combattants", a-t-il dit.
La pétition sur internet a été lancée lundi 30 mars. L'appel pour un "cessez-le-feu immédiat et mondial" du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, date du 23 mars.
Si dans certains pays (Philippines, Cameroun, Yémen, Colombie...), des groupes armés ou des belligérants se sont dits prêts à une cessation des hostilités, rien de tangible n'est venu encore concrétiser leurs déclarations.
"Malheureusement les hostilités se poursuivent dans la plupart des zones où nous nous trouvons", a indiqué, lors d'un échange jeudi 2 avril avec quelques médias Laetitia Courtois, représentante auprès de l'ONU du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"Les combats se poursuivent et les blessés continuent d'arriver dans les hôpitaux que nous soutenons, par exemple au Soudan du Sud", a-t-elle ajouté, en évoquant les retours du terrain venant des équipes du CICR.
L'appel au cessez-le-feu mondial était "important" et "rendue encore plus difficile avec le COVID-19'', a précisé Laetitia Courtois. Le CICR emploie 20.000 personnes dans le monde, principalement dans les pays en conflit ou en crise.
APS/VNA/CVN