>>Manifestations aux États-Unis pour défendre les familles de clandestins
>>Trump sous pression face à la confusion de sa politique migratoire
Une manifestation à San Diego en California le 23 juin contre la politique migratoire de l'administration Trump. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le juge Dana Sabraw avait ordonné que 102 enfants de moins de cinq ans soient réunis avant mardi 10 juillet avec leurs parents et d'ici le 26 juillet pour les autres.
Mais, à l'occasion d'une audience lundi 9 juillet à San Diego, l'avocate du ministère de la Justice américain, Sarah Fabian, a indiqué que seule la moitié de la centaine d'enfants de moins de cinq ans concernés auraient retrouvé leur famille avant la date limite de mardi 10 juillet.
Le gouvernement américain avait demandé un délai vendredi au prétexte de manquer de temps pour confirmer les identités, à l'aide notamment de tests ADN.
Le juge Sabraw a estimé lundi 9 juillet avoir constaté un "progrès réel" et admis que certains cas nécessitaient "plus de temps".
"J'ai bon espoir que la plupart de ces familles soient réunies demain (mardi 10 juillet) et nous aurons alors une idée plus claire de qui n'aura pas été réuni, pourquoi et de combien de temps il faudra", a-t-il déclaré.
Plus de 2.300 enfants ont été, en quelques semaines, séparés de leurs parents et hébergés dans des centres d'accueil gérés par le ministère de la Santé américain.
Plusieurs centaines d'entre eux ont été depuis réunis avec leurs parents. Le ministère de la Santé américain a reconnu avoir recours à des tests ADN afin de vérifier l'identité de ceux restant.
Au total, quelque 11.800 mineurs sont encore retenus par les autorités américaines après avoir traversé illégalement la frontière. Près de 80% d'entre eux sont des adolescents arrivés sans leurs parents.
Face à l'indignation mondiale provoquée par sa politique de "tolérance zéro", Donald Trump a annoncé le 20 juin mettre fin aux séparations des familles à la frontière.
AFP/VNA/CVN