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>>Festival du film francophone dans 3 grandes villes vietnamiennes
Cet événement sera organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en collaboration avec le Département de cinématographie du ministère vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme.
Neuf œuvres seront projetées à cette occasion, que sont le long-métrage «Timbuktu» du réalisateur Abderrahmane Sissako, le film d’animation «Le jour des corneilles» de Jean-Christophe Dessaint, «Belle et Sébastien» de Nicolas Vanier, «Kinshasa Kids» de Marc-Henri Wajnberg, «Les oiseaux de passage» d’Olivier Ringer, «Tapis rouge» de Frédéric Baillif et Kantarama Gahigiri, «Asmaa» d’Amr Salama, «Les fleurs jaunes sur les herbes vertes» de Victor Vu, et le documentaire «Le chœur d’une culture : au-delà de la survivance» de Marie-France Guerrette.
Affiche du film vietnamien " |
Photo : Archives/CVN |
Les cinéphiles peuvent lire ci-dessous les synopsis de ces œuvres (Source : festivaldufilm.francophonie.org.vn).
«Timbuktu» : non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…
«Le Jour des corneilles» : Au cœur de la grande forêt, peuplée de bêtes sauvages et d'esprits à tête animale, vit un jeune sauvageon de dix ans, le Fils Courge. Il est élevé par son père, un sévère colosse à la barbe géante, grand chasseur et mangeur de chair fraîche, qui lui a toujours dit que le monde s'arrêtait à la lisière de la forêt. Un jour pourtant, pour sauver son père blessé, le garçon tente le tout pour le tout et s'aventure hors de la forêt. C'est ainsi qu'il découvre un village voisin, où il fait la rencontre de Manon, la fille du docteur qui a accepté de soigner son père. Avec Manon, le fils Courge apprendra tout de ce nouveau monde dit civilisé, où les fantômes n'existent pas mais les ogres oui. Car ici l'on raconte que le père Courge est un ogre... Et les ogres, c'est bien connu, ne sont pas des pères comme les autres...
«Belle et Sébastien» : c'est l'aventure d'une amitié indéfectible. C'est le récit extraordinaire d'un enfant débrouillard et attendrissant au coeur de la Seconde Guerre mondiale. C'est l'odyssée d'un petit garçon à la recherche de sa mère, d'un vieil homme à la recherche de son passé, d'un résistant à la recherche de l'amour, d'une jeune femme en quête d'aventures, d'un lieutenant allemand à la recherche du pardon. C'est la vie de Belle et Sébastien...
«Kinshasa Kids» : Kinshasa, Congo. Environ 30.000 enfants sont accusés de sorcellerie et expulsés de la maison. Vivre dans la rue, Emma et ses amis collègues - tous considérés comme des enfants de sorcellerie - décident de former un groupe de musique pour conjurer le mauvais sort avec un musicien fou appelé Benson. Ensemble, ils vont balancer Kinshasa !
«Les oiseaux de passage». Pour son anniversaire, le 29 février, Cathy reçoit de son père une noix de coco. A l'intérieur, elle trouve un oeuf de canard. Ce dernier s'ouvre quand Cathy est en compagnie de Margaux, son amie en fauteuil roulant. L'oisillon prend d'emblée Margaux pour sa mère. Mais étant donné que la petite fille doit bientôt partir en institution, ses parents refusent d'élever seuls l'animal. Ils envisagent alors de le tuer. Cathy et Margaux ne peuvent accepter la situation. Elles décident donc d'aider le petit canard en l'accompagnant au paradis des oiseaux. Pour cela, elles partent en secret à l'aventure.
«Asmaa». Le film raconte l'histoire d'Asmaa, une égyptienne d'âge moyen qui vit avec son père et sa fille dans une banlieue pauvre du Caire. Ayant besoin d'une simple opération de la vésicule biliaire pouvant sauver sa vie, les médecins refusent de la traiter à cause de sa séropositivité. Asmaa a des difficultés à payer le loyer et élever sa fille adolescente, et ne sait plus que faire jusqu'à ce qu'elle soit approchée par un charismatique présentateur de télévision qui tente de la convaincre de lancer un appel à l'aide sur la télévision nationale. Déchirée entre son désir de vivre et sa peur de divulguer son secret à sa fille et à une société qui juge et associe le VIH à la promiscuité, Asmaa est catégorique : sur le principe, elle ne divulguera pas comment elle a attrapé cette maladie.
«Tapis rouge». Dans un quartier des hauts de Lausanne, des jeunes écrivent un scénario avant de prendre la route vers Cannes pour réaliser un rêve : décrocher auprès d’un producteur la signature de leur court-métrage. Accompagnés du travailleur social de leur quartier, ils vont vivre une expérience unique et mouvementée.
«Les fleurs jaunes sur les herbes vertes». L’histoire a lieu dans un village au centre du Vietnam au milieu des années 80. Le film porte sur l’enfance difficile de Thieu, âgé de 12 ans, et de son jeune frère Tuong de 8 ans. Tuong idolâtre son frère aîné et cherche en permanence son approbation alors qu’en réalité son excès de confiance dénote une insécurité profonde. De son côté, Thieu est constamment jaloux des qualités, des talents de son cadet ainsi que de l’affection que lui porte la petite voisine, Man.
«Le chœur d’une culture : au-delà de la survivance». Court métrage documentaire sur le périple mémorable de la Chorale Saint-Jean d’Edmonton, invitée à participer aux festivités du 400e anniversaire de la ville de Québec. Ponctué par les témoignages des protagonistes, dont ceux de Laurier Fagnan, le chef de chœur, et de l’auteure-compositrice France Levasseur-Ouimet, le récit de ce «retour aux sources» nous réjouit et nous interpelle. Avec émotion et humour, le film démontre que l’avenir du français hors Québec n’est pas nécessairement sombre. Ainsi, la culture franco-albertaine s’épanouit au-delà de la survivance et vient enrichir notre patrimoine à tous. (Source : Office national du film du Canada).
VNA/CVN