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Fidel Ramos, le 8 août à Hong Kong (Chine). |
Les deux pays sont en conflit sur des revendications territoriales de Pékin dans la Mer Orientale.
Et les relations bilatérales se sont profondément envenimées sous la présidence de Benigno Aquino, qui avait saisi la Cour permanente d'arbitrage de La Haye (CPA) pour trancher le litige.
Celle-ci a sévèrement désavoué la Chine en juillet en statuant que les revendications de Pékin dans cette mer n'avaient "aucun fondement juridique".
La Chine a balayé cette décision d'un revers de la main et Rodrigo Duterte, investi fin juin, s'est plusieurs fois montré ouvert à des discussions avec Pékin sur ce contentieux territorial.
"Mon boulot est de chercher certains vieux amis qui ont des contacts avec les dirigeants à Pékin", a déclaré mardi 9 août aux journalistes M. Ramos, arrivé la veille au soir à Hong Kong (Chine).
M. Ramos, 88 ans, n'a donné que très peu de détails sur les personnes qu'il comptait rencontrer dans l'ex-colonie britannique, et n'a pas dit s'il allait se rendre en Chine continentale.
Le porte-parole de M. Duterte, Ernie Abella, a estimé que ce voyage pouvait "ouvrir la voie à de prochaines discussions diplomatiques".
Pékin revendique la quasi totalité de la Mer Orientale, soit 2,6 millions de kilomètres carrés sur un total de plus de trois millions, et se fonde pour cela sur une délimitation en "neuf traits" apparue sur des cartes chinoises des années 1940.
Le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taïwan (Chine) ont également des revendications sur la Mer Orientale.
AFP/VNA/CVN