M. Al-Khatib a rencontré le ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre, le secrétaire général du Congrès libyen et le Forum tribal pro-Qadafhi.
Leurs discussions se sont concentrées sur le besoin de mettre en oeuvre les résolutions du Conseil de sécurité 1970 et 1973 afin de permettre un plein accès humanitaire et d'établir un cessez-le- feu, selon l'ONU.
Les interlocuteurs de M. Al-Khatib ont fait savoir "qu'ils étaient ouverts et prêts à s'engager pleinement et à coopérer dans les efforts" , selon un porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
L'ONU affirme par ailleurs que le secrétaire général Ban Ki-moon a discuté le 15 mai par téléphone avec le Premier ministre libyen, Baghdadi al-Mahmoudi, sur la situation dans le pays.
La Russie appelle à un cessez-le-feu
La Russie a appelé à un cessez-le-feu immédiat en Libye et à l'organisation des négociations pour trouver des solutions afin de mettre fin à la violence dans ce pays de l'Afrique du Nord, a annoncé le 16 mai le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov.
Après ses entretiens avec le ministre namibien des Affaires étrangères, Utoni Nujoma, M. Lavrov a souligné lors d'une conférence de presse que le cessez-le-feu en Libye et le retour à la normale de la situation politique du pays étaient dans l'intérêt du peuple libyen et de la communauté internationale.
M. Lavrov a également réitéré que les résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU devraient être appliquées strictement dans le cadre des mandats qu'elles ont conférés.
"L'usage abusif des mandats qui existe actuellement doit être arrêté" , a indiqué M. Lavrov. M. Nujoma était d'accord avec M. Lavrov, affirmant que les pays occidentaux avaient outrepassé le mandat de l'ONU dans leurs opérations militaires menées en Libye.
La Résolution 1970 a imposé un embargo sur les armes contre la Libye et des sanctions sur les membres du gouvernement du dirigeant libyen Kadhafi, alors que la Résolution 1973 a autorisé l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.
En outre, M. Lavrov a exprimé son souhait de rencontrer bientôt les représentants de l'opposition libyenne à Moscou. Pour sa part, la Chine a appelé hier à un cessez-le-feu immédiat en Libye, déclarant que le futur de ce pays d'Afrique du Nord devait être décidé par son propre peuple.
"Nous suivons étroitement la situation en Libye, et appelons à nouveau les parties concernées à cesser le feu immédiatement et à résoudre les crises actuelles par des moyens pacifiques, tels que les négociations et le dialogue" , a indiqué la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu, lors d'une conférence de presse régulière.
XINHUA/VNA/CVN