>>Ukraine : le chef de l’ONU plaide pour une intensification des efforts diplomatiques
>>L'intense activité diplomatique échoue à apaiser la tension autour de l'Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz, le 14 février à Kiev. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lundi 14 février à Kiev, M. Scholz a exhorté la Russie à saisir les "offres de dialogue".
"Il reste une opportunité cruciale pour la diplomatie", ont souligné le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président américain Joe Biden qui se sont entretenus lundi 14 février par téléphone.
"Il y a toujours une chance", a lui aussi déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, répondant à une question de Vladimir Poutine, selon des images diffusées à la télévision.
"Nos possibilités sont loin d'être épuisées", a poursuivi le ministre, proposant même de "prolonger et d'élargir" le dialogue. Des remarques bien moins offensives que celles qui ont émané de Moscou ces dernières semaines. "Bien", lui a laconiquement répondu le président russe.
M. Lavrov a également jugé "constructives" certaines des propositions américaines.
"Garanties de sécurité"
Selon l'ambassadeur russe auprès de l'UE, Vladimir Tchijov, son pays "n'envahira pas l'Ukraine sauf si on nous provoque".
Comme pour donner l'impression d'un d'apaisement, le ministre russe de la Défense a également annoncé lundi 14 février la fin de certaines manœvres militaires, alors que les exercices aux frontières russo-ukrainiennes et au Bélarus nourrissent les craintes d'une escalade.
"Des exercices ont lieu, une partie est terminée, une autre partie est en train de se terminer. D'autres se font encore étant donné (leur) taille", a dit Sergueï Choïgou à M. Poutine.
La Russie a constamment nié toute intention agressive.
Elle se dit à l'inverse menacée par l'expansion des moyens de l'OTAN en Europe de l'Est et réclame des "garanties de sécurité", notamment l'assurance que l'Ukraine n'adhérera jamais à l'OTAN.
Les Occidentaux ont jugé les demandes russes inacceptables, mais ont proposé un dialogue accru sur d'autres sujets, comme la limitation des armements.