>>Le Conseil constitutionnel confirme l'interdiction d'UberPop
Une personne utilise l'application Uber sur son smartphone. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'annonce intervient dans la foulée d'une décision du Conseil constitutionnel qui a estimé qu'un chauffeur de taxi pouvait aussi être conducteur de voiture de transport avec chauffeur (VTC).
"Compte-tenu de ce contexte, ce que nous voulons, c'est ouvrir Uber aux taxis, leur permettre d'utiliser la plateforme", a affirmé M. Simphal, qui s'exprimait à l'occasion de la conférence "Maddy Keynote" réunissant notamment des dirigeants de start-ups.
"On va regarder comment on va le faire, mais on veut permettre aux taxis d'utiliser la plateforme Uber, on encourage toutes les plateformes qui existent, pas seulement Uber mais nos concurrents, Chauffeur-Privé, SnapCar, etc., à faire la même chose", a développé M. Simphal.
Il s'agirait, a-t-il précisé, de "permettre aux taxis d'être réservés sur une plateforme de VTC, en tant que VTC, en conduisant une voiture qui ne serait pas un taxi".
"Ils le peuvent, la décision de la semaine dernière le confirme, le gouvernement va dans ce sens et nous aimerions faire de cela une possibilité concrète", a argumenté M. Simphal, dont l'annonce intervient à quelques jours d'une nouvelle mobilisation nationale des taxis contre les "dérives" du secteur des VTC.