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Les clandestins, qui ont commencé à courir vers 21h00 (19h00 GMT) le long des voies ferrées, par vagues et de manière désordonnée, leur technique habituelle pour semer la police, ont finalement été bloqués sous un pont par un cordon de gendarmes mobiles.
Des migrants tentent de grimper un mur du terminal de l'Eurotunnel à Coquelles, près de Calais, le 30 juillet. |
Un quinzaine de migrants qui étaient malgré tout parvenus à se faufiler se sont retrouvés face à un second cordon de gendarmes, une centaine de mètres plus loin, et ont finalement rebroussé chemin.
Peu avant 1h00, de nombreux véhicules de police et de gendarmerie patrouillaient encore autour de la gare, à la recherche des derniers clandestins, la plupart ayant progressivement quitté les lieux.
La nuit précédente, ils étaient parvenus à se jouer des forces de l'ordre dans cette même zone, réussissant même, pour certains, à franchir les barrières de sécurité.
En tout début de soirée jeudi 30 juillet, au moins 50 migrants ont cependant gagné les voies du chemin de fer, en dépit de l'important dispositif policier déployé, mais via une entrée différente, située au niveau d'une barrière affaissée de l'autre côté du site.
Cette entrée, assez éloignée de la gare, oblige les migrants à circuler dangereusement sur les rails et multiplie les risques de se faire attraper.
Le tunnel sous la Manche est assailli depuis des semaines de tentatives massives d'intrusion de migrants prêts à tout pour gagner la Grande-Bretagne, qu'ils voient comme un "eldorado".
La situation vire parfois au drame, comme dans la nuit du 28 au 29 juillet où un clandestin soudanais a trouvé la mort, portant à neuf le nombre de décès sur le site depuis début juin.
Pour renforcer la sécurité, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mercredi 29 juillet l'arrivée de 120 policiers supplémentaires, en renfort du contingent de 300 déjà déployés. Ils devaient arriver progressivement à Calais à partir de jeudi 29 juillet.