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Selon les médias américains, le président républicain sortant est donné vainqueur dans l'Indiana, le Kentucky et la Virginie occidentale, tandis que le candidat démocrate va gagner le Vermont et la Virginie. Ces résultats ne constituent pas une surprise mais l'Amérique retient son souffle en suivant le dépouillement des premiers États-clés où les bureaux de vote ont fermé à 19h00, Géorgie en tête, ou à 19h30, comme la Caroline du Nord et l'Ohio.
Le pays se préparait à une longue nuit, sauf en cas de victoire très nette de Joe Biden, 77 ans, favori des sondages depuis des mois. Dans un tweet envoyé en début de soirée depuis la Maison Blanche, Donald Trump a affiché sa confiance, affirmant que les choses se présentaient "très bien" pour lui à travers le pays. Quelques heures plus tôt, lors d'une visite à un QG de campagne républicain dans la banlieue de Washington, il avait cependant adopté un ton beaucoup plus mesuré : "C'est de la politique, c'est une élection, on ne sait jamais".
La voix fatiguée par une fin de campagne qui l'a vu enchaîner les meetings à un rythme effréné, le milliardaire de 74 ans a même, fait rare, évoqué une possible défaite : "Gagner est facile, perdre n'est jamais facile. Pour moi, ça ne l'est pas". Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, a refusé lui, "par superstition", de se livrer à des pronostics. Le vieux routier de la politique s'est toutefois dit "confiant", encouragé par la forte participation des jeunes, des femmes et des Afro-Américains, qui forment le cœur de son électorat.
AFP/VNA/CVN