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| Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors sa conférence de presse annuelle le 16 janvier. |
| Photo: AFP/VNA/CVN |
Les deux pays ont atteint des échanges commerciaux records en 2018, mais ce n'est pas une limite, car la Russie et la Chine ont des projets ambitieux discutés par le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping lors de différentes réunions, a déclaré M. Lavrov lors de sa conférence de presse annuelle.
D'après les autorités douanières chinoises, en 2018 les échanges commerciaux entre la Chine et la Russie ont augmenté de 27,1% pour atteindre 107,06 milliards de dollars. Les deux gouvernements ont identifié environ 70 projets estimés à plus de 100 milliards de dollars dans différents domaines, dont l'énergie nucléaire, l'agriculture, les transports et la coopération spatiale, a poursuivi M. Lavrov.
Il a insisté sur la coordination des systèmes de navigation mondiaux russes et chinois, GLONASS et Beidou. "Nos perspectives dans le commerce, l'économie et les investissements sont très, très significatives", a affirmé le haut diplomate russe. M. Lavrov a également salué la coopération et la coordination étroites entre Moscou et Pékin dans les affaires internationales, y compris au sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et des Nations unies ainsi que dans le développement des synergies entre l'Union économique eurasienne (UEE) et l'initiative "la Ceinture et la Route".
La Russie et la Chine ont des approches communes pour résoudre les conflits en employant uniquement des méthodes politiques se basant sur le droit international et le dialogue, y compris en Syrie, au Moyen-Orient et dans la péninsule coréenne, d'après M. Lavrov.
"L'amitié qui lie la Russie et la Chine n'est dirigée contre personne", a poursuivi l'officiel russe. La Russie et la Chine sont des pays amis car ils sont voisins, partagent des intérêts communs, sont des partenaires stratégiques dans les affaires internationales et comprennent le besoin de rendre le monde plus stable, plus sûr et plus démocratique, a-t-il ajouté.