>>La RPDC et les États-Unis ne veulent pas revenir à la confrontation d'avant
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Le présidents américain Donald Trump (gauche) et le président de la RPDC, Kim Jong Un, le 28 février à Hanoï. Photo: AFP/VNA/CVN |
Le président américain, qui a rencontré deux fois le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, semblait faire référence aux sanctions annoncées jeudi 21 mars contre deux entreprises de transport maritime chinoises, accusées d'avoir commercé avec la RPDC en dépit des sanctions internationales.
Mais selon le Washington Post qui cite des responsables au sein de l'administration de Donald Trump, le tweet du président faisait référence à des sanctions futures qui n'ont pas été annoncées et qui étaient programées pour les "prochains jours".
"Le président Trump apprécie le dirigeant Kim et il ne pense pas que ces sanctions soient nécessaires", a de son côté dit la porte-parole de l'exécutif américain, Sarah Sanders.
Adam Schiff, un démocrate qui préside la commission du Renseignement à la Chambre des représentants, a vivement critiqué le président pour cette annulation de sanctions "imposées hier seulement et promues par son propre conseiller à la Sécurité nationale, parce qu'il "aime" Kim". "Une imprudente naïveté est déjà assez dangereuse. L'incompétence flagrante et la confusion à la Maison Blanche, c'est encore pire", a-t-il tweeté.
Jeudi 21 mars, le conseiller à la Sécurité nationale de M. Trump, John Bolton, avait déclaré que les sanctions visaient à empêcher la RPDC de se livrer à des "pratiques illicites dans le trafic maritime".
La Chine avait dénoncé ces sanctions contre deux de ses entreprises de transport maritime, affirmant qu'elle respectait les mesures internationales prises pour forcer la RPDC à renoncer à son programme nucléaire.
AFP/VNA/CVN