Deux des victimes sont des trentenaires, tandis que la troisième, un homme d'une cinquantaine d'années, a succombé à ses blessures. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Le commandant Ouzi Levy s'est exprimé devant la presse aux côtés du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, colon d'extrême droite.
"Au lieu de libérer des terroristes, il faut leur tirer une balle dans la tête", a lancé M. Ben Gvir.
"Le droit à la vie (des Israéliens) est plus important que la liberté de circulation des habitants dépendant de l'Autorité palestinienne", a ajouté le ministre, partisan de l'annexion de toute la Cisjordanie.
Deux des victimes sont des trentenaires, tandis que la troisième, un homme d'une cinquantaine d'années, a succombé à ses blessures après son évacuation, a de son côté détaillé le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge.
Dans la nuit de vendredi 30 à samedi 31 août déjà, deux attaques menées par des Palestiniens avaient visé des colonies juives dans la même région.
Depuis le début de la guerre entre Israël et la bande de Gaza, déclenchée en riposte à l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, les violences ont flambé en Cisjordanie où environ 490.000 Israéliens vivent dans les colonies au milieu de trois millions de Palestiniens.
L'ONU indique qu'environ 650 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne ou des colons depuis le 7 octobre. Au moins 23 Israéliens parmi lesquels des soldats et des policiers y ont péri dans des attaques palestiniennes ou des opérations de l'armée, selon les données officielles israéliennes.
Depuis mercredi 28 août, l'armée israélienne mène des raids sur plusieurs villes et camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie.
Au moins 22 Palestiniens ont été tués dans cette "opération antiterroriste", au cours de frappes aériennes, de tirs ou de combats, en majorité des combattants des groupes armés palestiniens en lutte contre Israël, en tête desquels le Hamas et son allié du Jihad islamique.
AFP/VNA/CVN