>> Mpox : l'Allemagne fait un don de 100.000 vaccins pour l'Afrique
>> Les épidémies de mpox "peuvent être maîtrisées et stoppées"
Un enfant atteint de la mpox est soigné dans un hôpital dans le territoire de Nyiragongo, près de Goma, dans la province du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), le 15 août. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Votre engagement à allouer 10 millions d'USD à la réponse au Mpox démontre une forte appropriation et un dévouement", a déclaré le chef de l'OMS lors de sa rencontre avec M. Tshisekedi, promettant que la livraison des vaccins "se ferait dès que possible".
À cette occasion, le directeur général de l'OMS a réitéré l'engagement indéfectible de son organisation à soutenir les efforts de la RDC pour contrôler le Mpox et d'autres épidémies, dont l'expansion des programmes de vaccination contre la polio, la rougeole et le paludisme.
Par ailleurs, le directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Jean Kaseya, qui a aussi été reçu par M. Tshisekedi, a promis que le Centre "fait de son mieux" pour que les vaccins contre le Mpox arrivent en RCC "en début de la semaine prochaine", selon la présidence de la RDC.
"Nous sommes en train de faire de notre mieux pour qu'en début de semaine prochaine, les vaccins Mpox arrivent en RDC et qu'on commence à vacciner", a indiqué M. Kaseya.
La RDC a enregistré 17.801 cas suspects de Mpox, dont 610 décès, depuis le début de l'année 2024, a annoncé mardi soir 27 août le ministre de la Santé publique Roger Kamba.
Plus de 18.000 cas suspects et 615 décès ont été signalés à ce jour en RDC, a indiqué mardi 27 août le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué, citant l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Des cas suspects ont été signalés dans les provinces touchées par le conflit qui accueillent la majorité des 7,3 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, ce qui risque d'"aggraver une situation déjà intenable pour une population dévastée par des décennies de conflit", a averti le HCR.
L'OMS a déclaré à la mi-août que le Mpox, anciennement appelé variole du singe, constituait une urgence de santé publique de portée internationale, tirant la sonnette d'alarme quant à la potentielle transmission accrue de la maladie à l'échelle mondiale.
La déclaration de l'OMS intervient après que le CDC Afrique a estimé que l'épidémie de Mpox en cours constituait une urgence de santé publique pour le continent. Selon l'agence de santé de l'Union africaine, le nombre de nouveaux cas de Mpox signalés en 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023.
Xinhua/VNA/CVN