États-Unis
Trois ans après le meurtre de George Floyd, la peur des violences policières subsiste

Trois ans après le meurtre de George Floyd dans le Minnesota, les États-Unis continuent de démontrer qu'il est plus aisé de théoriser sur les changements révolutionnaires que les mener à bien, selon un article d'opinion publié ce dimanche 28 mai par le San Francisco Chronicle.

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Des gens participent à un rassemblement pour marquer le premier anniversaire de la mort de George Floyd à New York, aux États-Unis, le 25 mai 2021.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Trois ans après qu'un policier blanc s'est agenouillé sans ménagement sur le cou de l'Afro-Américain George Floyd pendant plus de neuf minutes, ce qui a provoqué son décès à Minneapolis, dans le Minnesota, les États-Unis continuent de démontrer qu'il est plus aisé de théoriser sur les changements révolutionnaires que les mener à bien, selon un article d'opinion publié ce dimanche 28 mai par le San Francisco Chronicle.

"Les Afro-Américains et les personnes à la peau brune sont toujours la cible des flics, les policiers américains à la gâchette facile tuent de plus en plus de gens, et non de moins en moins, et les forces de l'ordre de la région de la baie (de San Francisco) se révèlent désespérément ineptes, corrompues ou les deux à la fois", peut-on lire dans l'article.

"Le combat que nous menions avant la mort de George Floyd est le même que celui que nous menons aujourd'hui", a déclaré Addie Kitchen, grand-mère de Steven Taylor, un Afro-Américain tué par un policier de San Leandro en 2020, près d'un mois avant la mort de George Floyd. "Nous voyons encore des hommes noirs et à la peau brune se faire tuer par la police", a-t-elle ajouté.

Les meurtres commis par des policiers dans le pays sont en hausse depuis 2019, et ont atteint un pic en 2022 avec 1.238 décès, soit une augmentation de 12,7 % en quatre ans, selon Mapping Police Violence, un organisme de recherche à but non lucratif qui extrait des informations de la base de données du Washington Post sur les fusillades policières mortelles, d'un site de suivi des données distinct appelé Fatal Encounters et des alertes d'actualité de Google.

"Au niveau national, les Afro-Américains sont 2,9 fois plus susceptibles d'être tués par la police que les Blancs, et les Hispaniques sont 1,3 fois plus susceptibles d'être tués que les Blancs", indique l'article.

Xinhua/VNA/CVN

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