>>Poutine prêt à prolonger la trêve à Alep "autant que possible"
De l'aide humanitaire déchargée d'un camion le 19 octobre à Douma, ville tenue par les rebelles. |
La durée de cette trêve de 11 heures par jour, instaurée jeudi 20 octobre, reste confuse : Moscou a annoncé une prolongation de 24 heures, soit jusqu'à vendredi soir 21 octobre, tandis que l'ONU affirmait que la Russie la maintiendrait jusqu'à samedi soir 22 octobre.
Malgré ce répit, le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a exprimé sa préoccupation qu'un porte-avions russe, actuellement au large des côtes britanniques, puisse se joindre à des attaques sur Alep.
À Alep, deuxième ville de Syrie devenue un enjeu majeur de la guerre, la pause annoncée par la Russie est entrée en vigueur à 08h00 locale (05h00 GMT).
Huit couloirs humanitaires, dont six pour les civils, malades et blessés, et deux pour le retrait de rebelles armés, mais pouvant également être utilisés pour les civils, ont été mis en place, selon l'armée russe.
Les Nations unies espèrent évacuer les premiers blessés d'Alep vendredi 21 octobre, selon Jan Egeland, qui dirige le groupe de travail sur l'aide humanitaire en Syrie.
Environ 200 blessés et malades ont besoin d'être évacués de toute urgence des quartiers Est, selon l'ONU.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a fustigé les résultats "horribles" de ces bombardements, qui ont fait selon lui environ 500 morts et 2.000 blessés depuis le 23 septembre. Il a mis en garde contre le risque de pénurie alimentaire dans les quartiers rebelles.