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Le candidat républicain Donald Trump et la candidate démocrate Hillary Clinton débattent à Las Vegas, Nevada, le 19 octobre. |
Le débat, à l'Université du Nevada à Las Vegas, s'est ouvert sur la même note que lors du second duel, le 9 octobre : sans poignée de mains entre les deux candidats, une rupture historique de protocole dans ces rendez-vous traditionnels de la course à la Maison Blanche.
Le début de la soirée est resté sur les sujets de fond : Cour suprême, armes à feu, avortement et immigration.
Hillary Clinton a défendu sa position favorable au droit à l'avortement, qui reste sous attaque par le monde conservateur.
Le candidat républicain s'est engagé à nouveau à nommer des juges conservateurs à la plus haute cour des États-Unis, ce qui aurait selon lui comme conséquence automatique l'abolition du droit national à l'avortement.
"Cela reviendra aux États et les États décideront" individuellement, a déclaré Donald Trump.
Le milliardaire, plus discipliné et concentré qu'à l'habitude, n'a pas oublié d'évoquer sa promesse de construire un mur à la frontière avec le Mexique, martelant son message de fermeture des frontières contre l'immigration clandestine, et dénonçant la politique le laxisme supposé des démocrates et de son adversaire.
Ce débat de 90 minutes environ représente l'une de ses dernières cartes pour Donald Trump, affaibli et sur la défensive après avoir été accusé par plus d'une demi-douzaine de femmes d'attouchements et baisers forcés. Des mensonges, selon lui. Mais ces témoignages sont venus s'ajouter à la diffusion d'un enregistrement désastreux, dans lequel il se vantait en 2005 de pouvoir, en tant que star, faire tout ce qu'il voulait à une femme.
Les dernières semaines ont vu un accroissement de l'avance d'Hillary Clinton chez les électrices, qui sont 52% à la soutenir, contre 37% pour Donald Trump, selon un nouveau sondage Quinnipiac. La courte avance de Donald Trump chez les hommes ne suffit pas, et il accuse un déficit général de sept points dans cette étude comme dans d'autres. Le libertarien Gary Johnson recueille 7% des intentions de vote.