Le virus "ne peut pas être arrêté et donc tous les pays vont avoir besoin de vaccin", a annoncé le Dr Marie-Paule Kieny, directrice du service de l'OMS chargé de la recherche sur les vaccins.
Les médecins, infirmières et aides-soignants doivent être vaccinés en priorité "afin de maintenir en marche les systèmes de santé" qui doivent pouvoir continuer à soigner les malades, a expliqué le Dr Kieny aux journalistes.
Le virus -qui combine des éléments de grippe humaine, porcine et aviaire- a désormais contaminé officiellement plus de 100.000 personnes dans le monde et tué plus de 429 patients, selon l'OMS, qui a déclaré le monde en état de pandémie le 11 juin.
Depuis, la maladie progresse rapidement, notamment dans l'hémisphère Sud où les conditions hivernales sont propices à sa propagation.
Les chiffres officiels de l'OMS sont largement en dessous de la réalité, et cela ne va pas s'arranger: l'organisation, qui n'a pas publié de bilan global depuis une semaine, a demandé aux pays les plus touchés de ne plus procéder systématiquement à des analyses de laboratoire.
Les spécialistes estiment plus utile de mettre en place des instruments de mesure de la tendance générale de la pandémie, tout en continuant de faire des analyses sur les malades présentant des symptômes inhabituels afin de détecter des mutations éventuelles du virus.
AFP/VNA/CVN