Lecourrier.vn

Installé à Hôi An depuis 2010, Alexandre Hartley y fonde début 2012 une agence immobilière remarquant autour de lui une très forte augmentation d’occidentaux charmés par le Centre du Vietnam.

Comme Alexandre Hartley, ils sont très nombreux à avoir décidé de poser leurs valises entre Dà Nang et Hôi An. Pour lui, en 2010, le Vietnam était son premier choix. Il faut dire que les médias européens en parlaient abondamment, notamment pour son économie florissante : «C’était un pays en pleine croissance et cela m’a beaucoup intéressé de pouvoir vivre cette expérience dans un pays en pleine mutation». Tout comme le fait de pouvoir travailler dans un environnement et une culture totalement différents, nécessitant de s’adapter.

Agence immobilière Nhà Tôi avec de gauche à droite : Alexandre Hartley, Ly et Ha.

La création de son entreprise est partie d’un constat récurrent: la difficulté de trouver un logement en location avec des prix souvent «dans tous les sens» et de très grands problèmes de communication avec les propriétaires. Et il n’était pas le seul dans ce cas-là.

Selon Alexandre, en 2012, il devait déjà y avoir au minimum 250 expatriés à Hôi An. Il fallait agir et Alexandre aime ça : «Nous avons donc commencé par la location et avons fait des recherches incessantes dans tous les quartiers de Hôi An pour établir une sorte de base de données aujourd’hui visible sur notre site Internet». Très vite, Alexandre et son agence immobilière Nhà Tôi deviennent la référence à Hôi An pour trouver un logement: «Nous logeons presque tous les nouveaux expatriés et de plus en plus d’anciens expatriés, qui préfèrent passer par nous que directement par un propriétaire».

Un petit havre de paix pour pas cher

L’activité d’Alexandre est centrée sur Hôi An et en général, ce qui est très demandé de la part de jeunes couples, ce sont de petites maisons, d’une ou deux chambres situées relativement près de la «vieille ville». Il y a aussi beaucoup de demandes pour la plage d’An Bang. Pour les familles avec enfants, il propose des maisons plus grandes de trois à quatre chambres avec une préférence pour le quartier de Câm Châu/Câm Thanh, puisqu’une école internationale se trouve à proximité.

Il est aussi facile de trouver une maison avec un jardin à Hôi An, ce qui est loin d’être le cas par exemple à Dà Nang.

Ce qui est sûr, c’est qu’à Hôi An, les loyers sont plutôt attractifs. Il faut compter entre 200 et 300 dollars pour une maison correcte de 1 à 2 chambres.

Sinon, pour une maison familiale, comptez entre 400 et 500 dollars et pour une villa avec piscine, les prix tournent autour de 1.000 à 1.500 dollars/mois.

Exemples de maisons à louer à Hôi An.

Autres constats d’Alexandre : «Hôi An est en train de devenir une destination de choix pour les Occidentaux à la retraite, et notamment les citoyens français, qui sont de plus en plus nombreux».

Ces nouveaux arrivants ont des retraites mensuelles modestes et veulent profiter à 100% d’une vie beaucoup plus confortable en Asie avec l’accès à de belles propriétés, des plages de rêve, une nourriture incroyable, du beau temps la plupart de l’année. De plus, grâce au développement de Dà Nang (au nord de Hôi An), la région bénéficie d’un aéroport international, à présent connecté aux plus grandes villes asiatiques (Hong Kong, Kuala Lumpur, Shanghai). Devant ce nouveau phénomène, Alexandre et son équipe commencent à proposer une aide complète pour une installation réussie incluant la maison mais aussi toutes les informations nécessaires : hôpitaux, dentistes, pharmacies, permis de moto/voiture et les assurances. D’ailleurs, il rédige actuellement un guide qui devrait être terminé d’ici peu avec toutes les informations nécessaires aux retraités. Autre atout et non des moindres, le Vietnam est un pays très respectueux des personnes âgées.

Il y a comme ça des proverbes ou expressions qui conviennent parfaitement aux entrepreneurs. «Tous les chemins mènent… au Vietnam», «Les voyages forment la jeunesse» conviennent bien à Alexandre. On espère pourtant pour lui que celle-ci ne lui colle pas à la peau : «Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés». Rassurez-vous, Alexandre a trouvé ce qu’il lui faut : «Je réside actuellement à cinq minutes à pied de la mer. Nous sommes en location et nous aimons vraiment le coin. Nos voisins sont tous très sympas. Nous avons une fille de 3 ans et il y a beaucoup d’enfants dans le voisinage, donc ma fille a plein d’amis. Nous avons acquis un terrain en campagne et nous pensons peut-être commencer à construire l’année prochaine».

Alors n’hésitez plus, direction Hôi An, l’autre paradis sur terre.