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| L’ancien hôtel Nikko (bâtiment rouge à droite), qui se nomme aujourd’hui Novotel Paris Tour Eiffel, se situe au bord de la Seine. Photo : vietnamnet/CVN |
En 2014, le journal Le Monde rapportait que Hoàng Chuc, un discret millionnaire français d’origine vietnamienne, avait tenté, en vain, de prendre le contrôle de la Société de la tour Eiffel, qui exploite le monument. Neuf mois après cet échec, l’homme d’affaires rebondit en s’offrant l’un des plus grands hôtels de Paris, situé à deux pas de la tour Eiffel : l’ancien hôtel Nikko, exploité par Accor et qui se nomme aujourd’hui Novotel Paris Tour Eiffel. Le montant de la transaction s’est élevé à 200 millions d’euros.
À 71 ans, ce polytechnicien signe ainsi la plus grande affaire de sa vie. «Cela fait dix ans que je suis le dossier», confie l’investisseur. Bâti en 1976 quai de Grenelle, dans le 15e arrondissement, le Nikko a connu, à ses débuts, une époque faste. Conçu pour la Japan Airlines par les architectes Julien Penven et Jean-Claude Le Bail, il a accueilli pendant des années les équipages de la compagnie et ses clients. Avec son fameux restaurant nippon, le Benkay, l’hôtel, installé dans une tour de près de 100 mètres de haut recouverte de panneaux en aluminium rouges, était le point de ralliement des Japonais à Paris.
Une nouvelle jeunesse pour le Nikko
Toutefois, depuis plus de dix ans, cet établissement vieux de presque quarante ans a vu son chiffre d’affaires baisser. Une situation qui a par ailleurs facilité l’acquisition de cet hôtel quatre étoiles de 764 chambres par Hoàng Chuc, qui, après avoir suivi des cours à l’École polytechnique (France) s’est lancé dans le secteur de la restauration.
Le nouveau patron doit désormais, avec le concours d’Accor, redonner une nouvelle jeunesse à l’ancien Nikko.
Mai Quynh/CVN