Sa tournée, la plus longue depuis sa prise de fonction, vise notamment à démontrer au continent noir l'implication des États-Unis après la polarisation de la nouvelle administration sur d'autres régions du globe. Elle débutera ses entretiens aujourd'hui au Kenya, Patrie du père du président américain Barack Obama.
Mme Clinton s'y exprimera devant un forum réunissant une quarantaine de pays africains qui bénéficient de relations commerciales préférentielles avec les États-Unis en échange de leur engagement à tenir des élections libres et à favoriser le libre-échange.
Elle pourrait y faire face à l'inquiétude de plusieurs dirigeants africains face aux intentions prêtées au président Obama d'étendre ces avantages, instaurés en 2000 par une loi baptisée "Africain Growth and Opportunity Act", à d'autres pays pauvres comme le Bangladesh et le Cambodge qu'ils considèrent comme des concurrents sur le marché du textile.
Mme Clinton profitera de sa visite à Nairobi pour s'entretenir avec le président somalien Charif Cheikh Ahmed, qui s'est proclamé vainqueur le mois dernier d'une longue bataille pour prendre le contrôle de la capitale, Mogadiscio.
Au cours de ce périple, la secrétaire d'État américaine, qui défend ardemment les droits des femmes, prévoit notamment de rencontrer des victimes de viols.
Elle souhaite tisser de nouveaux liens avec 3 puissances africaines, le Kenya, le Nigeria et l'Afrique du Sud, et visitera aussi 3 pays, l'Angola, la République démocratique du Congo et le Libéria, frappés par des violences. Elle terminera son voyage par le Cap Vert, petit État allié de Washington.
AFP/VNA/CVN