Le sommet américano-philippin, le premier du genre depuis l'investiture du président Barack Obama en janvier dernier, s'est déroulé dans un contexte qui voit les 2 pays être désireux de renforcer les relations bilatérales et la coopération sécuritaire et économique.
Les États-Unis sont "très importants" pour la sécurité économique, diplomatique et nationale des Philippines, a estimé Mme Arroyo, dont la visite est intervenue suite à celles des dirigeants des principaux alliés américains tels que le Japon et Israël.
M. Obama a salué l'amitié traditionnelle entre les 2 pays, qualifiant les Philippines de "pays coordonnateur" dans les relations des États-Unis avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).
Washington a multiplié les efforts pour promouvoir ses relations avec l'Asie du Sud-Est, où le couloir maritime est vital pour le commerce mondial de pétrole, d'aliments et de produits manufacturés.
L'ASEAN, forte de 10 membres, dont les Philippines sont un État fondateur, vise à créer un bloc économique, à l'instar de l'Union européenne, d'ici 2015, qui regroupera 580 millions de consommateurs.
En 2008, la proportion du total des échanges commerciaux américains s'effectuant avec l'Asie du Sud-Est est tombée à 12%, contre 17 % en 1993, selon les statistiques de l'ASEAN.
Afin de renouveler l'engagement américain dans la région, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a signé le Traité d'amitié et de coopération avec les pays membres de l'ASEAN en juillet en Thaïlande.
Le Traité, assurant aux États-Unis un siège aux forums régionaux, permet une perspective élargie de coopération et un changement de la politique américaine en Asie du Sud-Est par rapport à l'administration Bush, critiquée pour la priorité qu'elle accordait à la sécurité dans les relations avec la région.
XINHUA/VNA/CVN