Ô terre natale des galettes de maïs et des gâteaux de riz,
Des parfums des rizières vertes et des fruits exquis,
Où notre enfance, comme un beau rêve, s'est écoulée !
Ô terre natale qui souffre de pluies et de chaleur,
Terre d'un marché pauvre aux chaumières penchées,
Ô ces silhouettes où je revois ma mère et ma sœur !
Main dans la main, nous rentrons tous les deux
Là où les mères balançaient nos berceaux en douceur,
Là où musarde une rivière et flottent des cerfs-volants gracieux.
Pendant tant d'années j'ai nagé dans ce cours de la vie,
Qui m'a emporté à la capitale pleine de poussières infinies,
Et dans mes rêves s'égare parfois la cigogne de jadis.
L'eau coule sous le pont et le temps s'envole à grande vitesse,
C'est dans les profondeurs muettes que tout se conserve.
Où pourrions-nous rentrer sans notre terre natale ?
Ô terre natale des galettes de maïs et des gâteaux de riz,
Un soir, devant un bol du riz de nos rizières ancestrales,
Larmes aux yeux, nous chanterons des complaintes paysannes.
Traduit par Minh Phuong/CVN