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L'arrière de Bayonne Cheikh Tiberghien est plaqué par un joueur du Stade français, à Bayonne, le 1er décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Grâce à ce succès, leur 7e déjà cette saison, les hommes de Grégory Patat réintègrent la zone des qualifiables. De son côté, Paris n'a pu faire fructifier sa victoire bonifiée dans le derby contre le Racing 92 qui semblait avoir lancé sa saison et reste scotché à la 12e place loin de ses attentes.
Indécise avec des défenses plutôt performantes, parfois tendue sur la fin, cette dernière rencontre avant la coupure européenne s'est donc jouée sur les entames de mi-temps avec des Basques, dominateurs dans l'ensemble, et aux intentions nombreuses, récompensées par un essai de Mateo Carreras (7-3, 11e) suite à un gros temps fort marqué par un franchissement axial de Sireli Maqala.
Le demi d'ouverture Louis Carbonel (droite) tape un coup de pied face à l'Aviron bayonnais, à Bayonne, le 1er décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais les Soldats Roses, vêtus d'un maillot bleu rappelant les belles années version Max Guazzini, ont mis à peine deux minutes pour réagir avec Joe Marchant à la réception acrobatique d'un petit par-dessus bien senti de Louis Carbonel.
La défense parisienne, qui avait encaissé 36 points de moyenne jusque-là à l'extérieur cette saison, a tenu jusqu'à la pause avant de craquer à la reprise devant Esteban Capilla, concluant en force une action initiée par une belle percée de Baptiste Chouzenoux (15-10, 46e).
On a guetté comme lors du premier acte la réaction des visiteurs, qui n'est pas venue hormis par la botte de Carbonel, signe des difficultés récurrentes des hommes de Laurent Labit à percer loin de Jean-Bouin.
En face, pour leurs retrouvailles avec leur ancien club, l'ouvreur buteur Joris Segonds a compilé 11 points qui ont fini par faire la différence, et Giovanni Habel-Kuffner s'est signalé par une cuillère décisive sur l'entrant Léo Barré pas loin d'aplatir (69e).
AFP/VNA/CVN