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Yoann Richomme (Paprec Arkéa) lors du 10e Vendée Globe, le 10 novembre au large des Sables-d'Olonne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Thomas Ruyant (Vulnerable) était lui aussi dans le même mouchoir de poche, à 39 milles du premier.
Charlie Dalin, qui menait la flotte depuis le 22 novembre, et Thomas Ruyant, encore deuxième samedi soir 30 novembre, ont beaucoup moins bien négocié le passage de l'océan Atlantique à l'Indien, entre les cap de Bonne Espérance et des Aiguilles, que leurs deux adversaires directs.
"Charlie et Thomas ont mis presque exactement le double de temps que les deux autres pour couvrir la distance (les 80 milles entre le cap de Bonne Espérance et le cap des Aiguilles qui marque le passage de l'Atlantique à l'Indien, ndlr) : 6h30 pour le plus lent contre 3h47 pour le plus rapide. Tous ont franchi la longitude du cap des Aiguilles en l'espace de seulement 37 minutes, entre 23h14 et 23h56", a commenté le directeur de course Hubert Lemonnier.
Un petit trou d'une centaine de milles séparait au petit matin le quatuor de tête du cinquième, Jérémie Beyou (Charal), à 132 milles de Richomme.
Pour ce groupe de tête se présente désormais un long bord le long de la zone d'exclusion arctique (ZEA).
"Le tronçon qui arrive est un tronçon propice à la vitesse. Il va falloir trouver le bon angle, la bonne voile et le bon positionnement", a expliqué Ruyant en insistant sur l'intensité et la difficulté tant stratégique que physique du moment.
"On est effectivement sur un bord qui n'est pas si évident. Le bateau n'est pas facile à régler. Le rythme est assez effréné. La proximité des bateaux fait aussi que personne n'a envie de lâcher. C'est intense mais assez usant aussi", a raconté le skipper.
AFP/VNA/CVN