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Une femme observant les avions à l'aéroport international Haneda à Tokyo le 29 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons demandé aux compagnies aériennes de ne plus accepter de nouvelles réservations pendant un mois à partir du 1er décembre", a déclaré un responsable du ministère, précisant que les réservations existantes n'étaient pas concernées.
Ces nouvelles restrictions interviennent alors qu'un deuxième cas du variant Omicron du COVID-19 a été confirmé dans l'Archipel mercredi 1er décembre. Le gouvernement nippon a précisé qu'il s'agissait d'un voyageur arrivé du Pérou la semaine dernière.
Le premier cas, annoncé mardi 30 novembre, concernait un homme en provenance de Namibie.
Le Japon avait déjà annoncé lundi 29 novembre la fermeture de ses frontières à tous les visiteurs étrangers, trois semaines seulement après avoir assoupli certaines restrictions pour permettre l'entrée des voyageurs d'affaires, d'étudiants et de stagiaires étrangers.
Les nouvelles restrictions ne concernent donc que les citoyens japonais et les résidents étrangers au Japon, seuls autorisés à entrer sur le sol nippon.
Le gouvernement avait par ailleurs décidé mardi 30 décembre la fermeture de ses frontières à tous les ressortissants étrangers en provenance de dix pays d'Afrique australe, dont l'Afrique du Sud, où a été identifié en premier le variant Omicron.
Le Japon a été relativement épargné par la pandémie, avec quelque 18.350 morts depuis début 2020. Il a également évité des mesures strictes de confinement, contrairement à de nombreux autres pays.
Après un démarrage lent, la campagne nationale de vaccination s'est accélérée et près de 77% de la population du pays a désormais reçu deux injections.
L'administration d'une troisième dose a commencé mercredi 1er décembre pour les personnes totalement vaccinées depuis huit mois au moins.
AFP/VNA/CVN