Selon cette enquête, basée sur les prix de quelque 200 biens et services (logement, alimentation, transport, habillement, loisirs, etc.) dans 143 villes du monde, 2 métropoles japonaises, Tokyo et Osaka, sont couronnées villes les plus chères du monde. Moscou tombe de la première à la troisième place.
"Conséquence directe du ralentissement économique depuis l'an dernier, nous avons observé des fluctuations significatives de la plupart des devises du monde, ce qui a eu un impact profond sur le classement de cette année", a expliqué dans un communiqué Nathalie Constantin-Métral, chercheuse chez Mercer. "Beaucoup de monnaies, notamment l'euro et la livre sterling, se sont considérablement affaiblies face au dollar, ce qui a entraîné une dégringolade dans le classement pour un certain nombre de villes d'Europe", a-t-elle ajouté.
L'étude annuelle de Mercer se base sur le coût de la vie à New York, qui se voit attribuer l'indice 100. Le coût de la vie dans les autres villes est calculé à partir de cette base. Tokyo atteint ainsi l'indice 143,7.
Londres, qui était l'an dernier la troisième ville la plus chère du monde pour les expatriés, chute cette année à la 16e place du classement. Oslo, 4e l'an dernier, dégringole pour sa part à la 14e place. À l'inverse, New York bondit de la 22e à la 8e place, et Pékin de la 20e à la 9e place. Genève remonte de 4 rangs et se classe 4e ville la plus chère de la planète, devant Hong Kong, Zurich et Copenhague. Paris passe de la 12e à la 13e place. La chute la plus spectaculaire est celle de Varsovie, qui passe de la 35e place à la 113e. Johannesburg tombe à la dernière place du tableau, conséquence de la dépréciation du rand face au dollar.
AFP/VNA/CVN