Les 2 chefs d'État s'expriment dans une tribune commune publiée hier dans les quotidiens français Libération et brésilien Folha de Sao Paulo.
"Pauvreté et exclusion sociale aggravent l'instabilité du système international. Le moment est venu d'accorder une attention prioritaire à la dimension sociale de la mondialisation", estiment MM. Sarkozy et Lula.
Selon eux, "partout dans le monde, les salariés, pris dans la tempête économique, demandent plus de justice et plus de sécurité. Ils doivent être entendus. Les organisations internationales doivent prendre en compte les effets sociaux de la crise actuelle. Le rôle de l'Organisation internationale du Travail (OIT) dans la gouvernance économique mondiale doit être singulièrement renforcé", affirment-ils.
Les responsables politiques demandent également "une réforme de grande ampleur du Conseil de sécurité des Nations unies", ceci "afin d'édifier un ordre international plus équilibré et plus solidaire".
"Les institutions financières internationales, comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), doivent faire une place plus importante aux économies émergentes dynamiques dans leur processus de décision", estiment-ils également.
AFP/VNA/CVN