>>Renault-Nissan : l'objectif de synergies atteint avec un an d'avance
Le PDG de Nissan, Carlos Ghosn (droite), quitte le 10 Downing Street à Londres après une rencontre avec la Première ministre Theresa May, le 14 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette nouvelle, d'abord donnée par le quotidien Nikkei, a fait bondir l'action de Mitsubishi Motors de 7,85% à la Bourse de Tokyo.
La progression aurait peut-être été moins vigoureuse si Mitsubishi Motors avait lancé avant la clôture (et non 45 minutes après) un sévère avertissement sur ses résultats annuels. À cause d'un scandale de falsification de données, il s'attend désormais à une perte nette de 240 milliards de yens (2,1 milliards d'euros), contre 145 milliards estimé précédemment.
Quoi qu'il en soit, il semble acquis que M. Ghosn mènera la restructuration, après l'entrée de Nissan au capital de Mitsubishi Motors à hauteur de 34% dans le courant du mois, écrit le Nikkei, souvent très bien informé, sans citer ses sources.
Cette nomination en tant que président du conseil d'administration, proposée par Nissan, devrait être approuvée en décembre par les actionnaires et administrateurs de Mitsubishi Motors, précise le journal.
L'actuel patron du groupe, Osamu Masuko, devrait rester en poste en tant que directeur général, même si les terminologies et rôles effectifs au Japon sont un peu différents de ceux appliqués en France.
Contactée par l'AFP, une porte-parole de Mitsubishi Motors n'a pas souhaité commenter dans l'immédiat ces informations.
AFP/VNA/CVN