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D’après Trân Ba Khuc, vice-président du Comité populaire de la commune de Thanh Khuong, district de Thuân Thành, l’art du ca trù est apparu il y a des siècles. Une des figures historiques de cet art vocal est Nguyên Thi Hoa, sous la dynastie des Lê (XVe siècle). Après sa mort, les villageois de Thanh Tuong ont érigé une statue pour lui rendre le culte, la considérant comme l’ancêtre du ca trù dans leur localité. À côté de l’agriculture, le ca trù est devenu l’autre métier des villageois de Thanh Tuong.
Naissance du club de ca trù du village
Durant la guerre contre les envahisseurs étrangers (de 1945 à 1975), le ca trù est dans le creux de la vague. Une fois le pays réunifié (1975), les villageois ont fait en sorte de le relancer, avec succès.
Représentation de ca trù à Thanh Tuong. |
Nguyên Van Tâc, président du club de ca trù de Thanh Tuong fait savoir : «Bien que je ne sache pas en jouer, j’admire le +ca trù+ et j’accompagne souvent Nguyên Trong Liên, descendant de la lignée Nguyên Trong, dans le district de Thuân Thành pour faire revivre cet art. Dès que le +ca trù+ a été reconnu par l’UNESCO, en 2009, comme patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, nous sommes allés chez les artistes pour les regrouper dans un club». Le club de ca trù de Thanh Tuong est né début 2012 avec huit membres. Deux ans plus tard, ils sont 15, les plus âgés étant Mme Nguyên Thi Dây (née en 1927) et Mme Nguyên Thi Tiêp (née en 1929).
Le Comité populaire de la province de Bac Ninh a lancé pour la période 2013-2020 un programme de préservation et valorisation des valeurs culturelles immatérielles du quan ho de Bac Ninh (chant alterné de Bac Ninh) et du ca trù, doté d’un budget de près de 65 milliards de dôngs. Cette année, la province a investi 1,9 milliard de dôngs pour que des classes d’apprentissage voient le jour et achètent des instruments.
Bao Trân/CVN