L'Espagnol Rafael Nadal avec son trophée du tournoi de Rio de Janeiro, le 23 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour son retour à la compétition, Nadal, blessé au dos au cours de la finale de l'Open d'Australie perdue contre Stanislas Wawrinka le 26 janvier, n'a pas tremblé : le Majorquin a su dicter son rythme à Dolgopolov, enlevant ainsi le 62e titre de sa carrière, dans ce qui était sa 88e finale. Il devient ainsi le 7e joueur le plus titré du circuit ATP, à égalité avec l'Argentin Guillermo Vilas.
L'Ukrainien Dolgopolov, qui jouait avec un crêpe noir en hommage aux quelque 80 victimes des violences liées à la crise politique dans son pays natal, aura bien tenu son rang. Dans la 6e finale de sa carrière, le jeune homme de 25 ans n'a toutefois rien pu faire contre un No1 mondial qui semble avoir retrouvé tout son mordant.
L'Espagnol, qui lâchait bien ses coups tant en coup droit qu'en revers, ne semblait en effet pas se ressentir de sa blessure au dos qui l'avait handicapé en finale de l'Open d'Australie face à Wawrinka.
Son service, défaillant face au Suisse, avait également retrouvé toute son efficacité, même si celui de son adversaire du jour était encore plus performant (3 aces contre 10 pour Dolgopolov).
Le natif de Manacor est notamment bien rentré dans son match, faisant le break assez tôt pour mener 4-1 et finalement remporter la première manche 6-3.
Nadal poursuivait ensuite sur sa lancée, refaisant le break en début de deuxième set. Mais le No1 mondial, moins incisif, laissait toutefois son adversaire revenir à 5-5, alors qu'il servait pour le match, grâce à une belle attaque en revers croisé.
Le deuxième set se jouait dès lors au tie-break, où Nadal, même s'il était alors plus en difficulté que lors de la première manche, parvenait à trouver un second souffle pour s'imposer en 1 h 41 min.
Nadal mène désormais 5 à 0 dans ses face-à-face directs avec Dolgopolov. Mais plus que par sa défaite, l'Ukrainien avait l'esprit occupé par la situation politique tendue dans son pays. "J'aimerais apporter mon soutien à mon pays. J'espère que nous pourrons vivre en paix", a-t-il dit après la finale.
AFP/VNA/CVN