Une femme pose sous les anneaux olympiques, le 6 février à Sotchi. |
Une femme pose sous les anneaux olympiques, le 6 février à Sotchi. |
Comme à Londres en 2012, le comité d'organisation est avare d'informations sur les 2h30 d'une cérémonie qui atteindra son acmé au moment où les Jeux seront officiellement déclarés "ouverts". À deux pas des plages de la mer Noire, huit périodes historiques et fiertés de la culture russe seront célébrées sous l'oeil de Vladimir Poutine. Mais, à part les titres de ces tableaux : rien ou presque.
L'épopée russe a été découpée en trois actes : la Russie médiévale, l'Empire, puis le XXe siècle. Des hommages seront rendus à la ville de Kostroma, fer de lance de la résistance aux invasions mongoles et tatares, Saint-Pétersbourg, Moscou, Pierre le Grand et l'avant-garde artistique du début du XXe siècle des Kazmir Malevich et Sergei Eisenstein. Sans oublier les bals impériaux et la "Reconstruction".
Ces scénettes seront présentées aux 40.000 spectateurs à grands renforts d'effets pyrotechniques et de figurants en costumes chatoyants. Les répétitions ont laissé entendre un niveau sonore élevé alors que des chevaux lumineux volants ont été aperçus. Les chœurs de l'Armée rouge feront entendre leurs voix et des médias russes ont annoncé la présence du pianiste Denis Matsouïev, du violoniste Iouri Bachmet et du groupe préféré de Vladimir Poutine, Lube.
Aucune information n'a en revanche filtré sur l'arrivée de la flamme dans le flambant neuf stade Fisht, après son périple de 65.000 km, à travers l'espace et le lac Baïkal notamment. Le comité d'organisation doit espérer que le flambeau olympique ne s'éteigne au pire moment : c'est arrivé 44 fois depuis que la flamme a fait le voyage de la Grèce à la Russie.
AFP/VNA/CVN