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Le logo de TIM au siège de l'opérateur de télécommunication à Rozzano au sud de Milan, le 29 mars 2019. |
Le conseil d'administration de l'opérateur italien a voté "à l'unanimité" pour M. Labriola, qui conservera ses fonctions de directeur général, mais abandonne son poste de patron de la filiale brésilienne, a précisé le groupe.
Il prend ainsi la relève de Luigi Gubitosi, qui avait démissionné en novembre, critiqué de toutes parts en raison de piètres résultats financiers et de l'évolution négative du titre en Bourse.
Le nouveau numéro un de Telecom Italia bénéficie du soutien de Vivendi, son premier actionnaire avec une part de 23,75%, qui avait poussé vers la sortie M. Gubitosi, ancien administrateur d'Alitalia.
Alors que l'histoire de l'opérateur est émaillée de querelles entre actionnaires, M. Labriola a lancé un appel à la "cohésion", indispensable selon lui pour relever les "défis" du futur.
Premier acte de son mandat, M. Labriola devra présenter le 2 mars le nouveau plan stratégique 2022-2024 du groupe, qui prévoit une scission entre le réseau de téléphonie fixe et les activités de services et est perçu par les marchés comme une solution alternative à un rachat par KKR.
Un sujet que M. Labriola, cadre de Telecom Italia depuis 20 ans, connaît bien pour l'avoir déjà étudié en 2013 en tant que coordinateur de ce projet, un serpent de mer abandonné par la suite avant d'être remis au goût du jour.