>>Nucléaire iranien : Téhéran et Washington s’exhortent à des concessions
"C'est super de voir tous ces tableaux. Ça change des publicités pour telle ou telle marque", se réjouit Leyla Mohammadi, une étudiante de 24 ans.
Alors qu'embouteillages et pollution rendent la vie des Téhéranais souvent pénible, l'apparition de ces œuvres d'art adoucit l'atmosphère dans l'immense agglomération qui compte plus de 12 millions d'habitants.
Les automobilistes peuvent ainsi patienter en voiture en admirant Les Tournesols de Vincent van Gogh, Le Cri d'Edvard Munch, La Fenêtre Bleue d'Henri Matisse ou de nombreux tableaux iraniens.
Au total, 200 œuvres d'artistes occidentaux ou asiatiques ont été reproduites aux côtés de celles de 500 artistes iraniens durant dix jours.
"L'idée d'une telle opération a été évoquée pour la première fois il y a environ dix ans par le sculpteur Saïd Shahlapour, mais elle s'est concrétisée il y a un an ou deux", explique Hamed Rezaïe, de l'Organisation pour l'embellissement de la ville. L'initiative a été montée en moins d'un mois, en respectant bien sûr les restrictions imposées par le pouvoir islamique dans le choix des œuvres.
"Ce qu'ils ont fait est incroyable (...) c'est une action culturelle exemplaire", salue Lilie Gholestan, l'une des plus anciennes patronnes de galerie d'art à Téhéran dans un billet publié par le quotidien modéré Shargh.
"Mes clients sont tous contents. Faire connaître les artistes étrangers et iraniens est très bien", témoigne pour sa part Mohsen Moslemi, un chauffeur de taxi collectif d'une soixantaine d'année.
L'opération sera renouvelée
"Les compagnies doivent réserver 10 à 15% de leurs contrats publicitaires avec la mairie à des actions culturelles sous forme de publicité (...) Celles qui avaient réservé les panneaux pour cette période ont financé l'impression des copies des œuvres qui sont affichées", précise M. Rezaïe. "Elles ont parfaitement collaboré avec nous".
"Cela m'étonne vraiment" que certains pensent cela, "il n'y a rien de politique, c'est juste un projet pour améliorer le niveau culturel des citoyens", assure M. Rezaïe. "L'opération est un tel succès que nous allons la recommencer, une ou deux fois par an".
Ancien commandant de l'armée de l'air des Gardiens de la révolution et ancien chef de la police nationale, il est considéré comme un bon gestionnaire.
Ces dernières années, le maire a multiplié les projets culturels (transformation de prison en parc-musée, etc.), inauguré de vastes parcs ou des complexes sportifs, et fait construire des autoroutes et ponts pour améliorer le quotidien des Téhéranais.
Des affiches d'œuvres comme +La fenêtre bleue+ du peintre français Henri Matisse (gauche) près d'une autoroute dans Téhéran, le 9 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'est super de voir tous ces tableaux. Ça change des publicités pour telle ou telle marque", se réjouit Leyla Mohammadi, une étudiante de 24 ans.
Alors qu'embouteillages et pollution rendent la vie des Téhéranais souvent pénible, l'apparition de ces œuvres d'art adoucit l'atmosphère dans l'immense agglomération qui compte plus de 12 millions d'habitants.
Les automobilistes peuvent ainsi patienter en voiture en admirant Les Tournesols de Vincent van Gogh, Le Cri d'Edvard Munch, La Fenêtre Bleue d'Henri Matisse ou de nombreux tableaux iraniens.
Un religieux iranien près d'une affiche de l'"Arlequin" de l'artiste espagnol Pablo Picasso à Téhéran, le 9 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'idée d'une telle opération a été évoquée pour la première fois il y a environ dix ans par le sculpteur Saïd Shahlapour, mais elle s'est concrétisée il y a un an ou deux", explique Hamed Rezaïe, de l'Organisation pour l'embellissement de la ville. L'initiative a été montée en moins d'un mois, en respectant bien sûr les restrictions imposées par le pouvoir islamique dans le choix des œuvres.
"Ce qu'ils ont fait est incroyable (...) c'est une action culturelle exemplaire", salue Lilie Gholestan, l'une des plus anciennes patronnes de galerie d'art à Téhéran dans un billet publié par le quotidien modéré Shargh.
"Mes clients sont tous contents. Faire connaître les artistes étrangers et iraniens est très bien", témoigne pour sa part Mohsen Moslemi, un chauffeur de taxi collectif d'une soixantaine d'année.
L'opération sera renouvelée
"Les compagnies doivent réserver 10 à 15% de leurs contrats publicitaires avec la mairie à des actions culturelles sous forme de publicité (...) Celles qui avaient réservé les panneaux pour cette période ont financé l'impression des copies des œuvres qui sont affichées", précise M. Rezaïe. "Elles ont parfaitement collaboré avec nous".
Une reproduction de l'artiste britannique David Hockney affichée sur une passerelle piétonne de Téhéran, le 9 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Cela m'étonne vraiment" que certains pensent cela, "il n'y a rien de politique, c'est juste un projet pour améliorer le niveau culturel des citoyens", assure M. Rezaïe. "L'opération est un tel succès que nous allons la recommencer, une ou deux fois par an".
Ancien commandant de l'armée de l'air des Gardiens de la révolution et ancien chef de la police nationale, il est considéré comme un bon gestionnaire.
Ces dernières années, le maire a multiplié les projets culturels (transformation de prison en parc-musée, etc.), inauguré de vastes parcs ou des complexes sportifs, et fait construire des autoroutes et ponts pour améliorer le quotidien des Téhéranais.
AFP/VNA/CVN