Les excuses de l'administration néo-zélandaise après une lettre du tueur de Christchurch

L'administration pénitentiaire néo-zélandaise a présenté jeudi 15 août ses excuses pour avoir autorisé l'auteur des tueries des mosquées à Christchurch à envoyer une lettre empreinte de haine depuis sa prison à un sympathisant, qui l'a publiée sur Internet.

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Brenton Tarrant (centre), l'homme accusé du massacre de Christchurch, fait une apparition au tribunal de Christchurch, le 16 mars.
Photo: AFP/VNA/CVN

L'Australien Brenton Tarrant est actuellement détenu dans une prison de haute sécurité d'Auckland, où il attend d'être jugé pour la plus sanglante tuerie de l'histoire moderne de l'archipel, le meurtre de 51 fidèles musulmans le 15 mars.

Alors que le gouvernement veut tout faire pour empêcher cette homme qui se revendique du suprémacisme blanc d'exprimer ses idées, l'administration pénitentiaire a révélé qu'il avait été autorisé à envoyer du courrier depuis sa cellule.

L'une des lettres du détenu, adressée à un Russe nommé Alan, a été publiée sur le site 4Chan.

Rédigée en capitales à l'aspect enfantin, la lettre de six pages évoque un voyage que Brenton Tarrant a fait en Russie, son admiration pour le fasciste britannique Oswald Mosley et sa conviction qu'"il y a un grand conflit à l'horizon".

Ce défaut de surveillance de l'administration pénitentiaire a provoqué la fureur de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern qui, quelques jours après les attaques, s'était engagée à ne jamais prononcer le nom du tueur pour ne pas contribuer à sa "notoriété".


AFP/VNA/CVN

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