Dans une conjoncture de hausse de l'indice des prix à la consommation, cette demande d'autorisation de baisse des tarifs a de quoi contenter les consommateurs. Déjà, en janvier et avril dernier, le groupe VNPT avait fait de telles demandes au MIC pour ses 2 réseaux MobiFone et VinaPhone. Cette fois, VNPT entend baisser le coût de ses services d'entre 10% et 15%, entraînant immédiatement le groupe Viettel dans une démarche identique. Le MIC n'a cependant pas encore agréé ces demandes, mais si VNPT tente le "forcing" avec, le 30 juin dernier, cette demande semblable à celle faite en début d'année. "La baisse des tarifs est conforme aux principes de gestion définis par le MIC pour le secteur des télécoms comme aux attentes de la clientèle", souligne un représentant de VNPT.
Un agrément qui maintenant se fait attendre, le MIC ayant déjà autorisé une fois cette année la baisse des tarifs, le coût de l'appel reliant les 3 grands réseaux nationaux de VinaPhone, MobiFone et Viettel à d'autres réseaux ayant diminué de 10-15%.
Cela dit, selon les spécialistes, la concurrence sur les tarifs est bien moins âpre que dans le passé, celle-ci s'étant déplacée vers les opérations promotionnelles. En effet, si tous les usagers bénéficient des baisses tarifaires, en revanche les promotions ciblent par définition des catégories précises de clientèle et pour une courte durée. En revanche, de petits opérateurs de téléphonie mobile verront leur chiffre d'affaires et leurs bénéfices chuter en raison de la réduction du coût des services.
Un représentant du MIC souligne que si les opérateurs de téléphonie mobile présentent leur plan du tarif raisonnable, ce ministère l'acceptera.
Quê Anh/CVN