Syrie : l'ONU réclame une reprise de toute urgence de l'aide transfrontalière

En janvier, ni les organismes humanitaires de l'ONU ni leurs partenaires n'ont été en mesure d'emprunter, depuis la Jordanie, l'Irak et la Turquie, les postes-frontière agréés pour acheminer en Syrie l'aide à la population en détresse.

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Un enfant porte des manuels distribués par des volontaires de l’UNICEF à la suite d’une séance d’information sur les engins non explosés à Alep, en Syrie.
Photo : UNICEF/CVN

"Pas un seul convoi n'a été en mesure d'être déployé", a insisté mardi, 30 janvier, devant le Conseil de sécurité Ursula Mueller, sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires de l'ONU, qui est également vice-coordonnatrice des secours d'urgence de l'ONU.

Pourtant, le 19 décembre dernier, le Conseil avait, par sa résolution 2393 (2017), autorisé "pour une nouvelle année" courant jusqu'au 10 janvier 2019, ces organismes à utiliser les points de passage en question, cinq au total, et prorogé le mécanisme de surveillance de l'acheminement de l'aide transfrontalière humanitaire en Syrie.

"Les discussions ont bloqué sur la demande de baisser le nombre des destinataires de l'aide, et de séparer les convois d'une façon qui ne nous permettrait pas de fournir des denrées alimentaires ou autres articles de première nécessité. Nos livraisons doivent continuer d'être basées sur les principes humanitaires et le droit humanitaire international, et en toute impartialité sur les besoins des civils syriens", a expliqué la haut-fonctionnaire.

Ils sont aujourd'hui 13,1 millions à nécessiter une protection et une assistance humanitaire, dont 6,1 millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, et environ 5,5 millions de personnes réfugiés dans des pays voisins, a précisé Mme Mueller.

Pour sortir de l'impasse actuelle, a-t-elle poursuivi, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires Mark Lowcock a identifié cinq domaines d'action prioritaires. Tout d'abord, il est indispensable de financer complètement le Plan de réponse humanitaire des Nations Unies pour 2018, dont le montant a été fixé à 3,5 milliards de dollars.

Xinhua/VNA/CVN

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