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Le pape François le 14 février au Vatican. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'adresse un appel pressant pour que cesse immédiatement la violence, que soit donné accès à des aides humanitaires - de la nourriture et des médicaments- et que soient évacués les blessés et les malades", a déclaré le pape sur la place Saint Pierre de Rome, juste après la prière de l'Angelus.
Dans le texte adopté à l'unanimité samedi 24 février après de longues négociations, le Conseil de sécurité demande la mise en place d'un cessez-le-feu de trente jours en Syrie pour permettre la distribution d'aide humanitaire et l'évacuation des blessés.
"En ces journées, mes pensées sont souvent tournées vers la Syrie aimée et martyrisée, où la guerre est de retour, spécialement dans la Ghouta orientale", a souligné le pape.
"Ce mois de février a été l'un des plus violents en sept ans de conflit : des centaines, des milliers de victimes civiles, enfants, femmes, personnes âgées ; les hôpitaux ont été touchés ; la population ne peut plus se procurer à manger... Tout ceci est inhumain. On ne peut pas combattre le mal avec un autre mal", a martelé le souverain pontife.