>>La situation humanitaire dans la Ghouta orientale est devenue incontrôlable
>>Syrie : 100 civils tués à la Ghouta, l’ONU exige l’arrêt des bombardements
>>L'ONU réclame un accès humanitaire aux zones assiégées en Syrie
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Pour que la résolution soit efficace, et nous sommes prêts à nous mettre d'accord sur un tel texte, nous proposons un principe qui rendra le cessez-le-feu effectif et imposera qu'il s'appuie sur des garanties données par tous ceux qui sont à l'intérieur et à l'extérieur de la Ghouta orientale," a dit le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, aux médias, au terme d'une rencontre avec son homologue ouzbek, Abdulaziz Kamilov, selon un communiqué du ministère.
Jeudi 22 février, le Conseil de sécurité a discuté de la situation de la Ghouta orientale assiégée, mais n'est pas parvenu à un accord sur le projet car les membres étaient divisés sur le texte.
La Russie a proposé d'amender le texte de façon à ce ''qu'il soit plus réaliste."
M. Lavrov a souligné que la résolution sur le cessez-le-feu débattu au sein du Conseil de sécurité de l'ONU ne donnait pas de garanties que les combattants allaient le respecter. "Les garanties, bien entendu, doivent être étayées par des garanties données par des acteurs extérieurs, principalement par ceux qui ont une influence sur les groupes extrémistes qui se sont installés dans cette banlieue de Damas," a-t-il ajouté.
Selon l'ambassadeur russe aux Nations unies, Vassily Nebenzia, la Russie a préparé des amendements à la résolution sur le cessez-le-feu et les a proposés aux membres du Conseil de sécurité jeudi 22 février.
Xinhua/VNA/CVN