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| Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexander Glushko. |
| Photo : CTV/CVN |
"La demande de la Turquie à l'OTAN pourrait être considérée comme un signal très dérangeant qu'il y a une escalade possible de la situation autour de la Syrie", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Alexandre Glouchko , à l'agence de presse RIA Novosti. Actuellement, la communauté internationale doit s'allier pour créer un environnement permettant une transformation politique de la crise en Syrie, a déclaré le diplomate. "Toutes les parties syriennes doivent être encouragées à chercher une solution politique", a souligné M. Glouchko .
Ankara a demandé à l'OTAN d'organiser une réunion spéciale pour discuter de l'Article IV du Traité de l'Atlantique Nord lié à l'incident de le 22 juin. La semaine dernière, un avion de combat a été abattu par la Syrie. D'après cet article, tout membre de l'OTAN peut consulter les alliés en cas de menace pour leur intégrité territoriale, indépendance politique ou sécurité.
La Syrie affirme avoir tiré en respectant les lois observées dans des situations similaires, alors que la Turquie insiste sur le fait que son avion de combat a été abattu dans l'espace aérien international.
Vers une conférence internationale sur la Syrie
La Chine est en contact avec les parties concernées sur la tenue éventuelle d'une conférence internationale sur la crise syrienne et a envoyé des responsables pour participer à une réunion préparatoire de la conférence, a annoncé le 25 juin Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le porte-parole a déclaré lors d'une conférence de presse que la Chine était "enthousiaste et ouverte" concernant les propositions de tenir une conférence internationale sur la crise syrienne le 30 juin à Genève.
"Nous espérons que la conférence aidera à obtenir un consensus international et apportera un soutien total aux efforts de médiation de l'envoyé spécial Kofi Annan, afin de mettre en œuvre les résolutions concernées du Conseil de sécurité de l'ONU et la proposition en six points de Kofi Annan, d'atténuer les tension actuelles et de créer les conditions pour un dialogue politique", a indiqué M. Hong.
Kofi Annan, envoyé conjoint de l'ONU et de la Ligue Arabe en Syrie a indiqué le 22 juin qu'une conférence internationale sur la question syrienne pourrait se tenir le 30 juin à Genève. M. Annan a assuré qu'il s'efforçait d'organiser une réunion avec les ministres des "pays influents" pour discuter des futures mesures et actions destinées à assurer la mise en œuvre de son plan de paix en six points. La Chine est convaincue que l'arrêt des violences en Syrie exige la participation et le soutien des pays de la région, en particulier ceux qui ont une influence sur les parties concernées en Syrie, a poursuivi M. Hong.
Xinhua/VNA/CVN