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Coucher du soleil à Arbin, le 7 mars dans la région de la Ghouta orientale, à l'est de Damas. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le cessez-le-feu a été instauré de 00h01 heure locale le 6 mars (22h01 GMT le 5 mars) jusqu'à 23h59 heure locale (21h59 GMT) le 20 mars dans la Ghouta Orientale", indique le communiqué.
"Aucune violation" de la trêve n'a été constatée depuis son entrée en vigueur, précise-t-il.
Pour sa part, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que plusieurs bombardements avaient visé mardi 7 mars les villes de Douma et de Harasta dans la Ghouta Orientale, tout comme plusieurs quartiers rebelles dans l'est de Damas.
Dans le même temps, une source haut-placée citée par le quotidien Al-Watan, proche du gouvernement syrien, a assuré n'avoir "aucune information" sur un éventuel accord de la trêve dans la Ghouta Orientale et dans les autres banlieues à l'est de la capitale syrienne.
Les trois chefs d'état-major, le Turc Hulusi Akar (centre), l'Américain Joseph Dunford (gauche) et le Russe Valery Gerasimov, le 7 mars à Antalya (Sud de la Turquie). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Ghouta Orientale est un fief de la rébellion syrienne, notamment du puissant Jaich al-Islam, le plus important groupe rebelle dans cette région.
Un porte-parole militaire de ce groupe, Hamza Bayraqdar, a déclaré que Jaich al-Islam "ne s'opposait pas au principe d'un cessez-le-feu visant à mettre fin à l'effusion du sang et aux souffrances de notre peuple", ajoutant "toutefois qu'il n'y avait aucun contact à ce sujet (entre la Russie) et son groupe".
Depuis plusieurs mois, la zone est dans la ligne de mire de l'armée syrienne et fait l'objet d'intenses bombardements.
En près de six ans, la guerre en Syrie a fait plus de 310.000 morts et des millions de déplacés.