"L'Observatoire a pu documenter la mort de 270 personnes tuées dans les combats ou exécutées par les combattants de l'EI dans le champ gazier de Chaar pris hier par l'EI", a affirmé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Les rues dévastées de Homs le 12 mai. |
Parmi les morts figurent 11 civils, des forces du régime (armée et milice) et des gardes du gisement. "La grande majorité des hommes tués ont été exécutés par balle après avoir été emprisonnés suite à la prise du champ", a déclaré Rami Abdel Rahmane.
Une contre-offensive des forces du régime a par ailleurs provoqué la mort de "40 combattants au moins de l'EI", a précisé le directeur.
Plus de 50 morts et blessés parmi les forces du régime ont été transférés dans un hôpital de Homs. L'Observatoire avait auparavant dénoncé un "massacre" d'au moins 115 personnes.
"Les exécutions sommaires de combattants ou de civils sont un crime de guerre, quelle que soit la partie qui les commet dans le conflit. Ce sont des prisonniers de guerre et ils ne doivent pas être exécutés", avait déclaré Rami Abdel Rahmane.
"L'État islamique a commis un nombre incalculable de crimes de guerre", avait-il ajouté, alors que la Syrie est ravagée depuis trois ans par une guerre civile compliquée par l'implication de jihadistes, la plupart venus de l'étranger.
L'État islamique, qui a proclamé un califat sur les régions qu'il a conquises en Syrie et en Irak voisin, s'est déjà rendu maître de plusieurs champs pétroliers dans la province orientale syrienne de Deir Ezzor.
AFP/VNA/CVN