>>Les grands pays appelés à la retenue en Mer Orientale
Les deux parties ont souligné leurs efforts pour intensifier la coopération et éviter les confrontations. Toutefois, les Etats-Unis pressent la Chine de contribuer à un ordre régional fondé sur la règle de droit en Asie-Pacifique.
D’après l’AFP, le fait que la Chine cherche à créer une situation nouvelle en Mer de Chine orientale et en Mer Orientale, où elle a des différends territoriaux avec ses voisins, est « inacceptable ». C’est la déclaration faite par le secrétaire d’Etat américain John Kerry lors de l’inauguration du dialogue annuel sino-américain mercredi 9 juillet. M. John Kerry a précisé que les pays ne peuvent être autorisés à agir unilatéralement pour asseoir leurs revendications de souveraineté ou assurer leurs intérêts. Il a également souligné qu'un ordre fondé sur la règle de droit dans la région Asie-Pacifique est essentiel, ajoutant que les Etats-Unis souhaitent que la Chine y contribue plutôt que d'aller à l’encontre des règles établies dans cette région comme dans le monde.
Le changement climatique figurait aussi à l'ordre du jour de ces échanges entre la Chine et les Etats-Unis qui sont les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde. Le secrétaire d’Etat américain Kerry a insisté sur le fait que le changement climatique affectait l’ensemble du monde. Aussi les pays doivent prendre conscience des conséquences si l'on ne fait rien pour réagir. Selon Todd Stern, envoyé spécial américain pour les questions liées au changement climatique, la Chine représente le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En 2020, elles auront doublé par rapport à celles des Etats-Unis. L’essentiel, c’est que la Chine joue un rôle important dans la réduction de l’émission de gaz à effet de serre, a souligné M. Todd Stern.
Cependant, les propos adressés à la presse du vice-directeur de la Commission nationale du développement et de la réforme, Xie Zhenhua, ont souligné le fait que les Etats-Unis et la Chine ont une responsabilité conjonte dans la résilience au changement climatique, mais de différentes manières ». Depuis toujours, Pékin affirme que la Chine est toujours un pays en voie de développement, c'est-à-dire moins responsable que les pays développés en termes d'émission, et donc de limitation, des gaz à effet de serre.
Dans le cadre de ce 6e dialogue sino-américain, le conseiller d'Etat chinois Yang Jiechi, abordant les relations bilatérales, a considéré que pour atteindre l’objectif d’établir un nouveau modèle de relations, les deux parties doivent se respecter, se comporter sincèrement, adopter une position adéquate au regard de l’objectif stratégique de chaque pays, et ne jamais laisser surgir de « fausses appréciations » sur le plan stratégique.
Le conseiller d’Etat Yang Jiechi a souligné que le dialogue sino-américain devait devenir un moteur de l'essor de la coopération bilatérale et servir de « tampon » en cas de survenance de conflits. Selon ce dernier, le dialogue sino-américain doit jouer un rôle plus actif dans le renforcement des relations bilatérales au service d'un développement sain, régulier et durable.
Les deux parties ont souligné leurs efforts pour intensifier la coopération et éviter les confrontations. Toutefois, les Etats-Unis pressent la Chine de contribuer à un ordre régional fondé sur la règle de droit en Asie-Pacifique.
D’après l’AFP, le fait que la Chine cherche à créer une situation nouvelle en Mer de Chine orientale et en Mer Orientale, où elle a des différends territoriaux avec ses voisins, est « inacceptable ». C’est la déclaration faite par le secrétaire d’Etat américain John Kerry lors de l’inauguration du dialogue annuel sino-américain mercredi 9 juillet. M. John Kerry a précisé que les pays ne peuvent être autorisés à agir unilatéralement pour asseoir leurs revendications de souveraineté ou assurer leurs intérêts. Il a également souligné qu'un ordre fondé sur la règle de droit dans la région Asie-Pacifique est essentiel, ajoutant que les Etats-Unis souhaitent que la Chine y contribue plutôt que d'aller à l’encontre des règles établies dans cette région comme dans le monde.
Le changement climatique figurait aussi à l'ordre du jour de ces échanges entre la Chine et les Etats-Unis qui sont les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde. Le secrétaire d’Etat américain Kerry a insisté sur le fait que le changement climatique affectait l’ensemble du monde. Aussi les pays doivent prendre conscience des conséquences si l'on ne fait rien pour réagir. Selon Todd Stern, envoyé spécial américain pour les questions liées au changement climatique, la Chine représente le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En 2020, elles auront doublé par rapport à celles des Etats-Unis. L’essentiel, c’est que la Chine joue un rôle important dans la réduction de l’émission de gaz à effet de serre, a souligné M. Todd Stern.
Cependant, les propos adressés à la presse du vice-directeur de la Commission nationale du développement et de la réforme, Xie Zhenhua, ont souligné le fait que les Etats-Unis et la Chine ont une responsabilité conjonte dans la résilience au changement climatique, mais de différentes manières ». Depuis toujours, Pékin affirme que la Chine est toujours un pays en voie de développement, c'est-à-dire moins responsable que les pays développés en termes d'émission, et donc de limitation, des gaz à effet de serre.
Dans le cadre de ce 6e dialogue sino-américain, le conseiller d'Etat chinois Yang Jiechi, abordant les relations bilatérales, a considéré que pour atteindre l’objectif d’établir un nouveau modèle de relations, les deux parties doivent se respecter, se comporter sincèrement, adopter une position adéquate au regard de l’objectif stratégique de chaque pays, et ne jamais laisser surgir de « fausses appréciations » sur le plan stratégique.
Le conseiller d’Etat Yang Jiechi a souligné que le dialogue sino-américain devait devenir un moteur de l'essor de la coopération bilatérale et servir de « tampon » en cas de survenance de conflits. Selon ce dernier, le dialogue sino-américain doit jouer un rôle plus actif dans le renforcement des relations bilatérales au service d'un développement sain, régulier et durable.
VNA/CVN