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Le Premier ministre Jean Castex lors d'une séance de questions au gouvernement, le 1er décembre à Paris. |
Interrogé sur le fait de savoir quand les spectateurs allaient pouvoir revenir dans les stades dans le cadre des championnats professionnels, Jean Castex a répondu : "C'est un sujet qui est en cours de discussion, pas avant le 15 décembre, c'est sûr".
La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, avait récemment estimé "envisageable" cette date du 15 décembre, une demande des clubs qu'elle a "portée" auprès du Premier ministre.
"Oui au retour des spectateurs français dans les stades dès le 15 décembre!", s'est exclamé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) dans un communiqué. "Pourquoi ce qui sera bientôt possible pour les cinémas, les théâtres et même les centres commerciaux ne le serait-il pas pour les stades et autres enceintes sportives recevant du public ?", argumente-t-il.
Malgré les mesures annoncées pour le monde du sport par Emmanuel Macron au cours d'une longue rencontre avec les acteurs du sport professionnel et amateur il y a deux semaines, les acteurs du sport continuent de se trouver parfois moins considérés que le secteur culturel. "Faudrait-il comprendre qu’il existe des spectacles plus +essentiels+ que d’autres ? Ou que les spectateurs de sports seraient moins capables de respecter des gestes barrières que les cinéphiles ou les adeptes du shopping ?", écrit le CNOSF.
Et de marteler : "les organisateurs d’évènements sportifs ne sont pas moins responsables ni moins capables que les gestionnaires de théâtres et de cinémas de faire appliquer les protocoles sanitaires nécessaires".
Le 17 novembre, Emmanuel Macron avait indiqué que le retour du public dans les stades n'interviendrait pas avant le début de l'année 2021 et devrait respecter une jauge qui sera liée à la capacité des stades ou des salles.
S'agissant des salles de sport, qui sont pour certaines, dans certaines zones de France très touchées par l'épidémie, fermées depuis le mois d'octobre, le Premier ministre a confirmé qu'elles ne pourraient pas rouvrir leurs portes "avant le 20 janvier".