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Christine Lagarde s'exprime lors d'une conférence de presse à Luxembourg, le 13 juin. |
"Il est clair que la politique monétaire a besoin de rester très accommodante dans un avenir prévisible", a-t-elle dit dans des réponses écrites au Parlement européen publiées jeudi 29 août, dans le cadre de la procédure de validation de sa nomination à la tête de la Banque centrale européenne, qui doit devenir effective le 1er novembre.
Mieux même, elle a fait miroiter de nouvelles baisses de taux d'intérêt pour les banques, alors que ceux-ci sont déjà à des niveaux historiquement bas en zone euro en raison de la croissance atone.
"Je ne pense pas que la BCE ait atteint le plancher", a dit l'actuelle directrice générale du Fonds monétaire internationale et ancienne ministre française de l'Économie.
Mme Lagarde s'inscrit donc dans la lignée de la politique poursuivie jusqu'à présent par l'actuel président de la BCE, Mario Draghi, décidé depuis plusieurs années à éviter un glissement vers la déflation et une nouvelle crise de la zone euro, via l'octroi généreux de liquidités sur le marché et des taux très bas.
AFP/VNA/CVN