>>Trump annonce un accord commercial "de principe" entre États-Unis et Japon
>>Fin du G7 de Biarritz marqué par l'Iran et les tensions commerciales
Les présidents américain Donald Trump (gauche) et Emmanuel Macron, le 24 août au sommet du G7 à Biarritz. |
"Il y a beaucoup de nervosité sur cette fameuse taxe numérique française" mais "je crois qu'on a trouvé un très bon accord", a assuré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse conjointe avec Donald Trump, à l'issue du sommet du G7.
Cet accord repose sur la capacité de tous les pays du G7 de s'entendre en 2020 sur une taxe internationale pour les multinationales du numérique. Une fois que cette fiscalité multilatérale entrera en vigueur, la France "supprimera" sa taxe et remboursera aux entreprises leur versement sous forme de déduction, a expliqué M. Macron.
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a précisé pour sa part que "ce qui est négocié avec les États-Unis, c'est que tout ce qui aura été versé en excédent par rapport à la solution internationale viendra en déduction pour les entreprises".
"Si l'entreprise paye 100 millions d'euros en 2019 au titre de cette taxe française, et qu'en comparaison d'une taxe internationale qui sera mise en œuvre, elle paye 20 millions de plus, les 20 millions donneront une déduction à l'entreprise", a-t-il expliqué.
Interrogé sur le fait de savoir si les États-Unis renonçaient par conséquent bel et bien à des représailles sur les exportations viticoles tricolores, le président américain est néanmoins resté évasif, se contentant de plaisanter sur le goût de son épouse pour le vin français.
"Je peux confirmer que la Première dame aime le vin français", a déclaré Donald Trump, sans plus de précisions. Le président américain avait assuré quelques heures plus tôt que Paris et Washington étaient "proches" d'un accord sur la taxe dite "Gafa", acronyme désignant les géants Google, Amazon, Facebook et Apple, concernés au premier chef par l'initiative française.