>>Wall Street rechute, les craintes d'une récession augmentent
>>Wall Street finit en hausse, l'inversion de la courbe des taux sans impact
Un trader travaille à la Bourse de New York. |
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 1,00% à 24.036,10 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est apprécié de 0,38% à 7.856,88 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 0,65% à 2.887,94 points.
Préoccupée par des signes avancés de récession sur le marché obligataire, où les rendements à long terme des bons du Trésor américain s'étaient effondrés, la cotation new-yorkaise avait démarré la séance dans le rouge.
Mais les indices ont rebondi dans le sillage de la hausse des prix du pétrole, eux-mêmes portés par la dégringolade des stocks américains de brut, selon les chiffres d'un rapport publié par l'Agence américain d'information sur l'Énergie (EIA).
Le secteur de l'énergie a profité de la remontée du cours de l'or noir, le sous-indice représentant le secteur au sein du S&P 500 s'appréciant de 1,40%.
Parmi les majors pétrolières, le titre d'Occidental a gagné 1,8% et celui de Chevron est monté de 0,7%.
Tiffany brille
Par ailleurs, les investisseurs semblaient se satisfaire du calme apparent dans le conflit commercial qui oppose la Chine aux États-Unis et a rendu le marché fébrile ces dernières semaines.
"L'absence de nouvelles sur le front commercial n'est pas forcément une mauvaise chose étant donné l'avalanche d'informations qui a tiraillé les marchés la semaine dernière" a souligné Nate Thooft de Manulife Asset Management.
Selon Quincy Krosby de Prudential, les indices sont particulièrement volatils cette semaine en raison des faibles volumes échangés, avant un week-end prolongé aux États-Unis. La Bourse de New York sera fermée lundi prochain 2 septembre, jour de la fête du Travail (Labor Day).
"Quand les volumes sont faibles, le marché peut facilement aller dans un sens ou dans l'autre", a expliqué Mme Krosby.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur les bons du Trésor américains effaçait une partie de ses pertes et s'établissait à 1,47% aux alentours de 20h20 GMT.
Il restait toutefois inférieur au rendement à 2 ans (1,50%), ce phénomène, qui s'est produit à plusieurs reprises au cours des dernières semaines étant généralement considéré comme un signe avancé de récession par les économistes.
"La rhétorique autour de la menace imminente de récession me semble un brin excessive", a cependant jugé M. Thooft.
Sur le front des valeurs, l'action de Tiffany a grimpé de 3%. Le joaillier a publié mercredi des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre malgré des ventes en baisse.
Le fabricant d'ordinateurs et d'imprimantes Hewlett Packard (HP) a vu son titre prendre 3,4% après avoir annoncé mercredi 28 août des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
Le titre de Philip Morris International est monté de 3,7% après avoir plongé la veille. Le cigarettier a confirmé la tenue de pourparlers pour fusionner à nouveau avec Altria (+1,3%) afin d'enrayer la chute des ventes de cigarettes.
AFP/VNA/CVN