>>Plus de 140 décès du choléra ces derniers jours dans le Sud-Ouest d’Haïti
Au total, "1.212 cas de choléra" ont été diagnostiqués dont "39 mortels", selon les chiffres de l'OMS qui précise que l'épidémie se déplace de la capitale Juba vers l'État voisin du Jonglei, particulièrement touché par la guerre civile.
Le ministre sud-soudanais de la Santé a officiellement déclaré l'épidémie le 23 juin, même si le premier cas a été recensé dans un camp des Nations unies de Juba le 18 mai. À travers le pays, ces bases servent de refuge à plus de 166.000 Sud-Soudanais fuyant les combats.
Si la majorité des cas reste localisée autour de Juba, un décès a été enregistré à Bor, la capitale de l'État du Jonglei, une ville aujourd'hui sous contrôle du gouvernement mais complètement en ruines après avoir changé de mains à plusieurs reprises pendant la guerre.
Les efforts pour juguler le choléra sont freinés par l'inflation galopante et la "mauvaise situation économique", estime le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
"Beaucoup de gens ne peuvent même pas s'acheter de l'eau potable", précise l'OCHA avant d'ajouter que de nombreux habitants boivent directement l'eau du Nil.
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par un vibrion, qui peut provoquer la mort en quelques heures en l'absence de traitement. Il se propage facilement notamment dans les zones dépourvues d'infrastructures de base.
Lutter contre l'épidémie est un défi supplémentaire pour les autorités sud-soudanaises et les agences humanitaires dans un pays où plus de deux millions de personnes ont été chassées de chez elles par les combats, accompagnés d'exactions, qui opposent depuis décembre 2013 les forces loyales au président Salva Kiir à celles de son ancien vice-président Riek Machar.
L'an dernier, au moins 167 personnes étaient morte d'une précédente épidémie de choléra dans le pays.
Au total, "1.212 cas de choléra" ont été diagnostiqués dont "39 mortels", selon les chiffres de l'OMS qui précise que l'épidémie se déplace de la capitale Juba vers l'État voisin du Jonglei, particulièrement touché par la guerre civile.
Une Soudanaise dans un centre de traitement du choléra de Médecins Sans Frontières (MSF) à Djouba, le 17 juillet. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre sud-soudanais de la Santé a officiellement déclaré l'épidémie le 23 juin, même si le premier cas a été recensé dans un camp des Nations unies de Juba le 18 mai. À travers le pays, ces bases servent de refuge à plus de 166.000 Sud-Soudanais fuyant les combats.
Si la majorité des cas reste localisée autour de Juba, un décès a été enregistré à Bor, la capitale de l'État du Jonglei, une ville aujourd'hui sous contrôle du gouvernement mais complètement en ruines après avoir changé de mains à plusieurs reprises pendant la guerre.
Les efforts pour juguler le choléra sont freinés par l'inflation galopante et la "mauvaise situation économique", estime le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
"Beaucoup de gens ne peuvent même pas s'acheter de l'eau potable", précise l'OCHA avant d'ajouter que de nombreux habitants boivent directement l'eau du Nil.
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par un vibrion, qui peut provoquer la mort en quelques heures en l'absence de traitement. Il se propage facilement notamment dans les zones dépourvues d'infrastructures de base.
Lutter contre l'épidémie est un défi supplémentaire pour les autorités sud-soudanaises et les agences humanitaires dans un pays où plus de deux millions de personnes ont été chassées de chez elles par les combats, accompagnés d'exactions, qui opposent depuis décembre 2013 les forces loyales au président Salva Kiir à celles de son ancien vice-président Riek Machar.
L'an dernier, au moins 167 personnes étaient morte d'une précédente épidémie de choléra dans le pays.
AFP/VNA/CVN