Le président français Nicolas Sarkozy a promis de s'expliquer devant ses pairs, même si la question des Roms n'est pas officiellement à l'ordre du jour de la réunion qui a débuté en milieu de matinée.
L'heure est à l'apaisement après les polémiques et tensions de ces derniers jours. "Tout le monde est d'accord pour dire que c'est la Commission qui doit veiller à la bonne application des engagements pris par la France" sur la question sensible des Roms, a déclaré le Premier ministre belge Yves Leterme, dont le pays assure la présidence semestrielle de l'Union européenne.
D'autres sujets sont prévus pour la discussion. Les chefs d'État et de gouvernement sont tombés d'accord peu avant l'ouverture des travaux pour donner leur feu vert à un vaste accord de libre-échange entre l'UE et la Corée du Sud qui était jusqu'ici bloqué par l'Italie. Rome craint les conséquences pour son industrie automobile et a obtenu un délai de 6 mois pour son application.
Les dirigeants vont aussi tenter d'aplanir des divergences apparues autour des leçons à tirer de la crise de la dette. Les 27 divergent sur la création de nouvelles sanctions contre les pays trop laxistes, réclamées par l'Allemagne qui s'impatiente face au manque de progrès. "L'Allemagne va soutenir des sanctions sévères", a prévenu la chancelière Angela Merkel.
L'UE devrait aussi décider d'une aide au Pakistan ravagé par des inondations. Le Européens envisagent une suspension de droits de douane pour certains produits de ce pays.
AFP/VNA/CVN