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L'avion dans lequel le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif est arrivé au G7, le 25 août à l'aéroport de Biarritz (France). |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a rencontré le président français Emmanuel Macron et son homologue français Jean-Yves Le Drian ainsi que des représentants des deux autres pays européens - Allemagne et Grande-Bretagne - signataires de l’accord sur le nucléaire iranien. "Le chemin est difficile" mais cela "vaut la peine d'essayer", a tweeté le chef de la diplomatie iranienne, resté quelques heures à Biarritz, à l'issue de ses entretiens.
Les discussions ont été "positives", a déclaré la présidence française, précisant que le ministre, sous le coup de sanctions américaines, était venu à Biarritz "en accord" avec les États-Unis et que M. Macron en avait informé Donald Trump. Ce dernier, interrogé sur la venue de l'émissaire iranien, s'est contenté d'un "no comment". Les Iraniens ont cessé en juillet de respecter certains engagements de l'accord de Vienne encadrant leur programme nucléaire, en réaction à la sortie en mai 2018 des États-Unis du texte et à la réintroduction de lourdes sanctions américaines.
Mohammad Javad Zarif répond aux journalistes, le 23 août à Paris. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les Européens, Paris en tête, essaient depuis de convaincre Washington d'alléger les sanctions sur le pétrole iranien en échange d'un retour de Téhéran à ses engagements et de l'ouverture de négociations sur son programme balistique. Mais leur marge de manœuvre reste limitée face à un président américain déterminé à exercer une pression maximale, même s'il dit en même temps être prêt à discuter avec Téhéran.
Après un dîner samedi 24 août présenté comme positif sur l'Iran par plusieurs participants, Emmanuel Macron a ainsi cru pouvoir annoncer dimanche 25 août l'accord des Sept - Donald Trump compris - pour parler à Téhéran d'une même voix.
AFP/VNA/CVN